EUROHORC conclut l'accord "l'argent suit le chercheur"
Si un scientifique déménage dans un autre pays alors qu'il travaille sur un projet en cours, il pourra transférer le financement de sa recherche avec lui, grâce à un accord conclu par les directeurs des Conseils européens de la recherche (EUROHORC). Les représentants de 12 organismes de recherche originaires de 10 pays ont signé l'accord "l'argent suit le chercheur", et six à huit signatures devraient s'y ajouter d'ici la fin de l'année. L'objectif de cet accord est de faciliter la mobilité des scientifiques au sein de l'Espace européen de la recherche (EER), de préserver les initiatives de recherche existantes, et d'assurer la transition jusqu'à ce que les candidatures des chercheurs pour des financements soient acceptées dans le nouveau pays. En signant cet accord, les organismes affirment leur soutien au principe "l'argent suit le chercheur" et à sa mise en oeuvre au sein de leurs structures individuelles. Toutefois, chaque organisme peut décider si le transfert du financement est approprié et dans quelle mesure. Pour pouvoir bénéficier d'un transfert de subvention, un chercheur doit occuper un nouveau poste dans l'un des autres pays participants. Selon la Fondation allemande pour la recherche (DFG), sur la base de l'expérience acquise au cours d'accords bilatéraux similaires, certains principes fondamentaux peuvent être appliqués. La condition préliminaire au transfert de ressources est l'existence préalable d'une subvention, qu'elle soit individuelle ou s'insère dans le cadre d'un programme coordonné. La durée restante du projet doit être, si possible, de minimum six mois, déclare la DFG, mais s'il n'a pas encore débuté, un transfert peut être limité à une année. "Il faut examiner au cas par cas la possibilité de transférer des équipements ou des investissements plus importants", ajoute son porte-parole.