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Adhésion massive des MPE à l'agenda de Lisbonne révisé de la Commission

La stratégie de Lisbonne devra être la priorité majeure de l'UE pendant les cinq années à venir. Tel est le message de la résolution du Parlement européen sur la révision à mi-parcours de la stratégie de Lisbonne adoptée par 514 voix pour, 110 contre et 20 abstentions. La ré...

La stratégie de Lisbonne devra être la priorité majeure de l'UE pendant les cinq années à venir. Tel est le message de la résolution du Parlement européen sur la révision à mi-parcours de la stratégie de Lisbonne adoptée par 514 voix pour, 110 contre et 20 abstentions. La résolution, rédigée par un groupe de travail spécial de MPE à la demande de la Conférence des Présidents, souligne que la croissance durable et l'emploi, essentiels au progrès social et environnemental, sont les objectifs les plus pressants de l'Europe. La résolution, qui reprend la position du Parlement quant à la révision à mi-parcours de la stratégie de Lisbonne avant le sommet de printemps de l'UE, stipule "qu'il faut garantir un environnement axé sur la croissance durable et macroéconomique pour atteindre ces objectifs économiques, sociaux et environnementaux et qu'il s'agit là d'une condition préalable à la compétitivité de l'Europe sur un plan mondial". La résolution comporte un appel clair à l'action en vue de créer un environnement favorable aux petites et moyennes entreprises (PME), d'accroître le soutien aux éco-technologies et de mettre en place une nouvelle initiative pour la société de l'information. Les députés du groupe de travail estiment qu'un accord satisfaisant sur la législation concernant les substances chimiques REACH fournirait une bonne illustration de la stratégie de Lisbonne en action, l'équilibre étant assuré entre la compétitivité et les objectifs environnementaux, sociaux et de santé publique. La résolution apporte un soutien fort à la recherche: les Etats membres sont invités s'engager à prendre les mesures qui s'imposent pour que les dépenses de recherche et de développement atteignent 3 % du revenu national. Ce qui correspond à un doublement des dépenses de recherche de l'UE, comme le propose la Commission dans son projet de perspectives financières pour 2007-2013. En outre, le Parlement demande à ce que toutes les propositions législatives futures de l'UE soient conformes aux objectifs de Lisbonne et que les indicateurs utilisés pour suivre les progrès de sa mise en œuvre soient moins nombreux et plus efficaces. Le groupe de travail insiste sur un partenariat solide entre le Parlement et la Commission d'une part et entre le Parlement européen et les parlements nationaux d'autre part. Prenant la parole lors des débats qui ont précédé l'adoption de la résolution, le MPE Martin Schulz, chef du groupe socialiste, a déclaré que "l'UE sera jugée au cours des cinq années à venir en fonction du degré de réalisation des objectifs de Lisbonne". Selon lui, la paix étant aujourd'hui consolidée en Europe, l'objectif premier de l'UE doit être désormais de construire un modèle économique et social compétitif. Entre-temps, le président du groupe des partis populaires européens, Hans-Gert Pöttering, a appelé à plus de flexibilité dans le Pacte de stabilité et de croissance, tout en confirmant son adhésion au principe clé de réduction de la dette du secteur public. "Le défi aujourd'hui", a-t-il conclu, "est pour les Etats membres de mettre en œuvre la stratégie de Lisbonne".