Un projet mené au titre du 6e PC aide les nouveaux Etats membres à développer leurs "e-compétences"
La Commission européenne finance un nouveau projet au titre du Sixième programme-cadre (6e PC) à l'échelle de l'Europe destiné à aider les nouveaux Etats membres à développer leur compétences en matière de commerce et de travail électroniques. Principalement destiné à la Pologne, à la Hongrie, à la Slovaquie, à la Lettonie, à la Lituanie et à Malte, le projet IST-BONUS aidera les entreprises, les universités, les consultants et les centres de contact nationaux à améliorer leurs infrastructures de recherche. La Turquie, la Bulgarie et la Roumanie participent également au projet. Les trois Etats membres "plus anciens" que sont l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Grèce sont chargés d'aider les nouveaux Etats membres et les pays candidats à identifier des projets appropriés, à développer des partenariats de recherche et des consortiums de projet, et à tirer parti des opportunités de financement communautaire afin d'élaborer des technologies, des applications et des produits nouveaux dans les domaines du commerce et du travail électroniques. L'objectif consiste à favoriser la participation de ces pays à la priorité TSI (technologies de la Société de l'information) des 6e et 7e PC, tant en termes quantitatifs que qualitatifs. Le commerce et le travail électroniques ont été choisis comme domaines clés en raison de leur capacité considérable à influencer la compétitivité, la durabilité et la cohésion sociétale de l'Europe. Les participants au projet IST-BONUS espèrent qu'il permettra de faire passer plus facilement les organisations compétentes des nouveaux Etats membres et des pays candidats du statut d'"observateurs de la recherche" à celui de "leaders de la recherche" capables de coordonner des projets européens. "Ce projet de deux ans conjugue l'expérience dans le domaine de la recherche au potentiel de recherche", explique Maurice Mulvenna, professeur senior en informatique à l'université de l'Ulster, au Royaume-Uni, qui sera chargé de fournir des informations pratiques sur les méthodes permettant d'améliorer la participation à la recherche communautaire. "Nous apprécions l'élaboration de nouvelles relations avec d'autres organismes de recherche, entreprises et universités d'Europe. Elles revêtent une importance croissance dans une Europe élargie, en termes de perspectives des synergies de recherche et d'accès aux nouveaux marchés d'étudiants", a ajouté Gerry McAllister, directeur de la faculté d'Informatique et de Mathématiques de l'université de l'Ulster.
Pays
Allemagne, Grèce, Hongrie, Lituanie, Lettonie, Malte, Pologne, Royaume-Uni