Skip to main content
Aller à la page d’accueil de la Commission européenne (s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS

Article Category

Contenu archivé le 2023-03-01

Article available in the following languages:

Remise en question de la domination des Etats-Unis dans les investissements mondiaux de R&D

Les consultants de la société Cientifica déclarent dans un nouveau rapport que l'Europe et l'Asie remettent en question la domination des Etats-Unis dans le secteur des dépenses mondiales octroyées à la recherche et au développement (R&D). Les auteurs du rapport intitulé "Gl...

Les consultants de la société Cientifica déclarent dans un nouveau rapport que l'Europe et l'Asie remettent en question la domination des Etats-Unis dans le secteur des dépenses mondiales octroyées à la recherche et au développement (R&D). Les auteurs du rapport intitulé "Global R&D Spend 2002-2004" (Dépenses R&D mondiales 2002-2004) présentent les résultats de leur enquête mondiale menée auprès des 100 entreprises affichant les dépenses les plus élevées en matière de recherche et de développement, avec des données s'étalant sur trois ans. Ces données, tirées de rapports annuels, couvrent des entreprises dont les dépenses en R&D en 2004 vont de 610 à près de 6.500 millions d'euros. Les auteurs du rapport remarquent que les 100 entités enregistrant les plus fortes dépenses au monde ont dépensé à elles toutes plus de 208 milliards d'euros en 2004, ce qui représente un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 5,4 pour cent, soit plus que les 4,9 pour cent de croissance du PIB mondial estimée en 2004. Cependant, les taux de croissance les plus rapides sur 12 mois concernent la région Asie-Pacifique, qui affiche entre 2002 et 2004 un TCAC de 38 pour cent, suivie de la France avec un TCAC de 18 pour cent, tandis que les Etats-Unis sont à la traîne avec un TCAC de seulement 7 pour cent. Les auteurs du document présentent une analyse détaillée par secteur industriel, pays et région du monde. Les entreprises publiques chinoises sont également incluses, et on trouve par ailleurs une ventilation des dix entités présentant les dépenses les plus élevées. La répartition géographique des sociétés figurant parmi les 100 plus gros investisseurs révèle que les Etats-Unis, le Japon et l'Allemagne sont en tête du classement. En 2004, ces pays représentaient respectivement 41, 24 et 11 des sociétés faisant l'objet de l'étude. Tous réunis, les Etats membres de l'UE représentent 28 pour cent des entreprises du classement des 100. Une décomposition des dépenses totales par zone géographique permet de constater que les Etats-Unis sont en tête en 2004, avec 40 pour cent de l'ensemble des dépenses, suivis du Japon avec 22 pour cent, puis de l'Allemagne avec 12 pour cent du total des dépenses. Les pays de l'UE représentent à eux tous près de 30 pour cent de l'ensemble des dépenses. Les auteurs du rapport notent que les totaux de chaque pays ne correspondent pas aux dépenses totales en R&D des entreprises pour chaque pays respectif, mais plutôt aux dépenses totales des entreprises figurant au classement des 100 entreprises mondiales pour leurs dépenses annuelles en R&D. Sur les quinze secteurs industriels étudiés, seuls deux (la chimie et les télécoms) enregistrent une baisse, tandis que les entreprises des secteurs allant des logiciels à l'alimentation ont toutes affiché une hausse significative de leurs dépenses, les secteurs de la pharmacie, de la santé et de l'automobile représentant près de 50 pour cent. Malgré une baisse mondiale de l'intensité de la R&D (dépenses de R&D des entreprises par rapport au total des ventes), les sociétés européennes, avec, à leur tête, des entreprises britanniques, ont désormais dépassé les Etats-Unis. L'intensité est de 6,6 pour cent en Europe et de 6,5 pour cent aux Etats-Unis, ces deux régions étant suivies de l'Asie-Pacifique avec 5,1 pour cent.

Articles connexes

Mon livret 0 0