L'UE et la République de Corée scellent leur accord sur Galileo
L'Union européenne et la République de Corée ont signé officiellement un accord de coopération concernant Galileo, le programme européen de radionavigation par satellite. L'accord sur le système civil de navigation par satellite a été signé le 9 septembre lors d'un sommet bilatéral UE-République de Corée à Helsinki par la commissaire européenne Benita Ferrero Waldner, Erkki Tuomioja, ministre des affaires étrangères, au nom de la présidence finlandaise de l'UE, et Ban Ki-Moon, ministre des affaires étrangères de la République de Corée. Les deux parties sont parvenues récemment à cet accord après des mois de négociations. L'accord ouvre la voie à la participation active de la Corée au projet et régit la coopération dans les domaines de la recherche, de la formation scientifique, de la coopération industrielle, du développement du commerce et du marché, de la normalisation, de la certification et des mesures réglementaires. «Nous nous réjouissons particulièrement de compter la République de Corée parmi nos principaux partenaires en matière de navigation par satellite, a déclaré M. Jacques Barrot, vice-président de la Commission européenne. Ce pays dispose du savoir-faire nécessaire pour exploiter la technologie de pointe utilisée pour Galileo, notamment en ce qui concerne les marchés de masse. Nous prévoyons de développer conjointement des activités autour d'applications avancées qui non seulement bénéficieront au public, mais renforceront aussi la sécurité et l'efficacité dans de nombreux domaines.» La République de Corée utilise déjà activement des services de navigation par satellite dans divers domaines, y compris les transports et les sciences, et elle est productrice et consommatrice d'une gamme de produits et systèmes qui pourraient bénéficier de la navigation par satellite. Lors du sommet, les responsables ont également renouvelé leur engagement à l'égard du projet ITER (réacteur expérimental thermonucléaire international), dont les deux parties sont membres. Les autres questions à l'ordre du jour incluaient la sécurité, en particulier relativement à la Corée du Nord, le changement climatique et la sécurité énergétique.
Pays
Corée du Sud