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France: sélection de 13 réseaux de recherche avancée

À la suite d'un appel de propositions, le gouvernement français a retenu un total de 13 réseaux thématiques de recherche avancée (RTRA) qui, ensemble, seront financés à hauteur de 200 millions d'euros. La création de RTRA est une des mesures structurelles entreprises récemment...

À la suite d'un appel de propositions, le gouvernement français a retenu un total de 13 réseaux thématiques de recherche avancée (RTRA) qui, ensemble, seront financés à hauteur de 200 millions d'euros. La création de RTRA est une des mesures structurelles entreprises récemment par le gouvernement pour consolider le secteur public de la recherche nationale et assurer sa position dominante dans le domaine de la recherche mondiale. Les réseaux retenus se répartissent en sept disciplines scientifiques: mathématiques, informatique, physique, chimie, sciences agricoles, biologie et sciences médicales, sciences sociales et humaines. Ils rassemblent 670 chercheurs de 35 laboratoires d'universités et d'instituts de recherche, les membres de chaque réseau étant établis dans la même zone géographique de France. Les fonds serviront à créer de nouvelles infrastructures et à aider ces organisations à développer des stratégies communes de recherche en science et technologie (S&T). L'objectif est d'instaurer des centres d'excellence visibles au niveau international qui développeront une masse critique de chercheurs et attireront les scientifiques de renom international. Les RTRA s'inscrivent dans le cadre du «Pacte pour la recherche» lancé récemment par le gouvernement pour restructurer le système de recherche français. Selon l'OCDE, la France était en 2005 le quatrième plus grand investisseur dans la recherche et développement (R&D) au monde, avec 0,8 % du PIB investi dans le secteur public de la R&D. Mais les résultats ne reflètent pas cet investissement, la France ne disposant que de quatre universités dans le top 100 mondial et ne produisant que 5 % des publications scientifiques au monde. Certains suggèrent que ce faible rendement illustre la nature bureaucratique et fragmentée de la recherche publique française. Outre l'augmentation des investissements publics dans la R&D de 1 milliard d'euros par an au cours des trois prochaines années, le Pacte a relancé une série de réformes structurelles qui, selon le gouvernement, encourageront davantage la coopération stratégique entre les acteurs et assureront une allocation efficace de ces ressources. Parmi les réformes figurent: - la création d'un Haut conseil de la science et de la technologie qui éclairera le président sur la stratégie à adopter en matière de recherche; - l'établissement d'une Agence d'évaluation de la recherche qui s'assurera que les scientifiques plus performants obtiennent davantage de fonds; - le développement de la mobilité des carrières scientifiques, avec des primes pour les chercheurs qui obtiennent les meilleurs résultats et des opportunités de transfert entre universités, organismes de recherche publics et entreprises; - l'augmentation des allocations des doctorants et l'établissement d'un nouveau contrat pour encourager le secteur privé à engager ces derniers; - la révision des règles de comptabilité pour alléger les charges administratives pesant sur les scientifiques; - le financement de pôles de compétitivité impliquant des laboratoires publics et le secteur privé; - la mise en place de mesures incitatives afin d'encourager les universités et les laboratoires locaux de recherche publique à travailler ensemble au sein de pôles d'enseignement supérieur.

Pays

France