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Contenu archivé le 2023-03-02

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Les politiques européennes de l'innovation doivent tenir compte des petites entreprises

Les politiques européennes de l'innovation devraient se concentrer sur la contribution essentielle apportée par les petites entreprises aux secteurs à «moyen» et à «faible coefficient de technologies», déclarent les représentants de l'UEAPME, l'Union européenne de l'artisanat ...

Les politiques européennes de l'innovation devraient se concentrer sur la contribution essentielle apportée par les petites entreprises aux secteurs à «moyen» et à «faible coefficient de technologies», déclarent les représentants de l'UEAPME, l'Union européenne de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises. Les représentants de l'UEAPME estiment que les PME sont les entreprises les plus innovantes d'Europe car leurs méthodes reposent sur des processus d'innovation permanente continus et non sur les inventions linéaires et orientées vers la recherche qui caractérisent les entreprises de plus grande taille. L'organisation lance par conséquent un appel à la présidence finlandaise de l'UE afin qu'elle encourage une démarche plus vaste à l'égard de l'innovation qui inclurait des politiques propres à améliorer l'offre de main-d'oeuvre qualifiée ainsi que l'environnement réglementaire et l'accès au financement. «Le secteur des hautes technologies est effectivement un moteur important de l'innovation mais, même aux États-Unis, sa contribution au PIB ne dépasse pas les 5 %», a déclaré Paul Reckinger, président de l'UEAPME. «La Commission européenne a reconnu dans ses dernières communications la nécessité d'élargir la définition de l'innovation afin de mettre l'accent sur les PME et de tenir compte de l'innovation non technique dans tous les secteurs économiques. Cette nouvelle approche doit désormais être mise en oeuvre dans tous les domaines politiques afin de pouvoir être utilisée par les petites entreprises», a-t-il poursuivi. À l'occasion de sa réunion avec Tanja Halonen, présidente de la République finlandaise, le comité de direction de l'UEAPME a souligné combien il est important de promouvoir les transferts technologiques au moyen de centres technologiques et d'incubateurs. Il a également suggéré que soient envisagées des mesures destinées à soutenir les prestataires de services de soutien à l'innovation, les pôles et les réseaux au titre du prochain encadrement communautaire des aides d'État à la recherche, au développement et à l'innovation. En matière d'accès au financement, les représentations de l'organisation estiment que les modèles de partage des risques tels que les programmes de garanties mutuelles et publiques devraient être encouragés tant au niveau communautaire qu'au niveau des États membres afin de permettre aux entreprises en phase de démarrage, aux transferts d'entreprises et aux entreprises innovantes de réaliser pleinement leur potentiel. Les représentants de l'UEAPME ont demandé que de nouveaux efforts soient déployés en faveur du lancement d'un brevet communautaire européen dans les plus brefs délais. Un système de cet ordre permettrait de protéger l'innovation grâce à un dispositif reposant sur des tarifs réduits pour les PME et une structure d'assurance en cas de litige lié au brevet digne de ce nom. Les membres du comité de direction ont également présenté à Mme Halonen les avis et les besoins des PME notamment en matière de fiscalité, de souplesse des marchés du travail, de politique environnementale et d'amélioration de la réglementation et de la gouvernance. «Il ne fait aucun doute que les petites entreprises européennes bénéficieraient d'une nouvelle politique de l'innovation plus élaborée à la fois au niveau de l'UE et des États membres. La réussite de la Finlande en termes de modernisation de son économie et de compréhension de l'importance de l'innovation constitue un exemple que tous les États membres de l'UE devraient suivre», a conclu M. Reckinger.