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Selon une étude de l'UE, les taux de survie au cancer s'améliorent

Selon une étude publiée dans la revue The Lancet Oncology, les pays nordiques, à l'exception notable du Danemark, présentent les taux de survie au cancer les plus élevés d'Europe. D'après l'étude Eurocare, qui regroupe des données provenant de 83 registres de cancer de 23 pa...

Selon une étude publiée dans la revue The Lancet Oncology, les pays nordiques, à l'exception notable du Danemark, présentent les taux de survie au cancer les plus élevés d'Europe. D'après l'étude Eurocare, qui regroupe des données provenant de 83 registres de cancer de 23 pays, le taux de survie au cancer a considérablement augmenté à travers l'Europe. Les fossés importants entre les taux de survie au sein des États membres de l'UE se réduisent également. «Les services de soins de santé présentent de grandes améliorations dans les pays à faible taux de survie, ce qui se traduit par un plus grand taux de survie et à une réduction des différences géographiques avec le temps. Cela indique clairement que les soins de santé en matière de cancer ont progressé», écrivent le chercheur italien Franco Berrino et ses collègues dans la revue The Lancet Oncology. L'étude montre que l'Europe centrale et la plupart des États nordiques (à l'exception du Danemark) présentent les taux de survie les plus élevés pour les cinq types de cancer les plus fréquents (soit le cancer colorectal, des poumons, du sein, de la prostate et de l'ovaire). La place suivante dans le tableau des taux de survie revient à l'Europe du Sud, suivie par la Grande-Bretagne et l'Irlande, puis l'Europe de l'Est. Les chercheurs ont observé l'évolution de la maladie chez 2,7 millions de nouveaux patients atteints de cancer entre 1995 et 1999. Ils en ont conclu que, si tous les pays disposaient du taux de survie moyen de 57% rencontré en Norvège, en Suède et en Finlande, le nombre de décès serait réduit de 150000, ce qui représente 12% de décès en moins dans les cinq ans qui suivent le diagnostic. Les scientifiques ont également insisté sur la corrélation étroite entre les taux élevés de survie et l'investissement du pays dans les soins de santé. La Grande-Bretagne et le Danemark font cependant exception à la règle, et se laissent distancer par d'autres pays disposant de budgets nationaux semblables pour le domaine de la santé. En Grande-Bretagne, le taux de survie de cinq ans était d'environ 42% pour les hommes et 52% pour les femmes. Les moyennes européennes, quant à elles, sont d'environ 45% et 55% respectivement. Le taux de la Grande-Bretagne a dépassé de peu celui de la Slovénie, la Pologne et la République tchèque, malgré un investissement beaucoup plus important dans le domaine de la santé. «Si le taux de survie dans un pays s'avère considérablement plus bas que celui d'un autre pays, en particulier dans des pays disposant de moyens financiers semblables, cela signifie que le système sanitaire ne fonctionne probablement pas comme il le devrait», écrivent les chercheurs. Dans les pays d'Europe de l'Est, la Pologne et la République tchèque ont réalisé des progrès considérables dans tous les types de cancer au cours de la période étudiée. Cela signifie donc que les pays de l'ancien bloc de l'Est sont parvenus à combler le fossé dans le domaine de la santé. Entre 1991 et 2002, les taux de survie en Europe de l'Est se sont considérablement améliorés, en passant de 30,3% à 44,7% pour le cancer colorectal, de 60% à 73,9% pour le cancer du sein, et de 39,5% à 68% pour le cancer de la prostate. Les auteurs du rapport ont conclu leur étude en faisant appel à la mise au point d'un «plan paneuropéen contre le cancer» afin de promouvoir des diagnostics et des infrastructures destinées au traitement modernes.