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Des scientifiques découvrent de nouveaux moyens pour introduire des cellules immunes dans les tumeurs

Une équipe de scientifiques allemands et australiens a identifié une protéine qui maintient les cellules immunes combattant la tumeur à l'écart des tumeurs cancéreuses. Les chercheurs espèrent que la protéine pourra être utilisée comme cible pour des médicaments contre le canc...

Une équipe de scientifiques allemands et australiens a identifié une protéine qui maintient les cellules immunes combattant la tumeur à l'écart des tumeurs cancéreuses. Les chercheurs espèrent que la protéine pourra être utilisée comme cible pour des médicaments contre le cancer, spécialement lorsqu'on l'associe à des traitements conçus pour stimuler la réponse immunologique du corps. Les travaux, en partie financés par l'UE, sont publiés en ligne par la revue Nature. Les tumeurs cancéreuses développent leurs propres vaisseaux sanguins afin de s'assurer une alimentation régulière en oxygène et en nutriments. Toutefois, contrairement à des vaisseaux sanguins ordinaires, ces derniers présentent une structure assez chaotique et sont considérés comme immatures. D'où les difficultés que rencontrent les cellules immunes du corps pour combattre la tumeur. Toutefois, les thérapies immunes sont très prometteuses et lorsque les cellules immunes peuvent pénétrer la tumeur, la survie des patients est plus longue. Dans cette dernière étude, les scientifiques se sont penchés sur le rôle d'une protéine de signalisation appelée Rgs5, qui permet de maintenir les vaisseaux sanguins de la tumeur à un état immature. Ils ont étudié des souris souffrant de cancer et dont le gène produisant Rgs5 avait été désactivé, et les ont comparées aux souris dont la protéine Rgs5 était toujours active. Les souris disposant de niveaux corrects de protéine Rgs5 ont toutes péri lors de la 35ème semaine de l'expérience. En revanche, certains des animaux dépourvus de la protéine Rgs5 étaient toujours vivants au bout de 48 semaines. Par ailleurs, lorsque des cellules immunes activées étaient injectées dans les souris dépourvues de la protéine Rgs5, elles colonisaient le tissu cancéreux en larges quantités. La vaccination avec des protéines spécifiques à la tumeur a également permis d'augmenter la durée de survie des souris. Toutefois, lorsque les mêmes traitements ont été administrés aux souris à Rgs5 normale, aucun effet n'a été enregistré. «Nous avons été surpris qu'un gène semblant affecter la structure vasculaire ait une si forte influence sur le succès des thérapies immunes», a commenté le professeur Günter Hämmerling du centre de recherche sur le cancer (DKFZ) à Heidelberg (Allemagne), un des auteurs de l'étude. «La protéine Rgs5 est, par conséquent, une nouvelle structure cible prometteuse pour la thérapie de la tumeur clinique. Mais nous ne devons pas nécessairement éradiquer la protéine Rgs5 pour améliorer le succès des thérapies immunes. Les médicaments disponibles qui régulent la vascularisation de la tumeur devraient également augmenter la pénétration des cellules immunes dans le tissu tumoral.» L'UE a encouragé ce projet par le biais des programmes MUGEN («Integrated functional genomics in mutant mouse models as tools to investigate the complexity of human immunological disease») et CancerImmunoTherapy («Cancer immunology and immunotherapy»), tous deux financés par l'UE au titre du domaine thématique «Sciences de la vie, génomique et biotechnologie au service de la santé» du sixième programme-cadre (6e PC).

Pays

Australie, Allemagne

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