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De nouveaux marqueurs génétiques pour identifier les victimes potentielles de crises cardiaques

Une équipe internationale de chercheurs menés par les universités de Leicester et de Cambridge, au Royaume-Uni, a découvert des marqueurs génétiques qui identifient les personnes risquant de développer des caillots sanguins et de subir une crise cardiaque. L'étude a été partie...

Une équipe internationale de chercheurs menés par les universités de Leicester et de Cambridge, au Royaume-Uni, a découvert des marqueurs génétiques qui identifient les personnes risquant de développer des caillots sanguins et de subir une crise cardiaque. L'étude a été partiellement financée dans le cadre du projet BLOODOMICS («Identification of risk genes for atherothrombosis in coronary artery disease by transcriptome and proteome analysis and high-throughput exon resequencing»), qui a reçu 8,88 millions d'euros en financement au titre du domaine thématique «Sciences de la vie, génomique et biotechnologie pour la santé» du sixième programme-cadre (6e PC). Les résultats, publiés dans la revue Blood, pourraient résulter en des cibles thérapeutiques potentielles pour le traitement des maladies cardiovasculaires. La maladie coronarienne est la forme de maladie cardiaque la plus répandue et constitue une source importante de mort prématurée. Le professeur Alison Goodall de l'université de Leicester et Willem Ouwehand de l'université de Cambridge et du National Health Service Blood and Transplant (NHSBT), aux côtés de leurs collègues, ont étudié les nouveaux gènes qui régulent les plaquettes, les minuscules cellules sanguines qui peuvent former un caillot lorsqu'elles s'agglutinent les unes aux autres. Ils visaient à découvrir ce qui rendait les cellules plus collantes chez certains individus par rapport à d'autres. «Nous savons depuis longtemps que l'activité des plaquettes et la formation de caillot varient en fonction des personnes, mais nous sommes parvenus à identifier certaines des raisons de cette variation», explique le professeur Goodall, principal auteur de l'article. Le professeur Ouwehand fait remarquer que la recherche avait découvert une nouvelle molécule qui joue un rôle important chez les plaquettes. «Les études menées auprès d'un grand nombre de patients du NHS (le service des soins de santé britannique) ayant subi une crise cardiaque ainsi qu'auprès de patients sains suggèrent que les différences génétiques au niveau du gène de cette protéine modifie légèrement le risque de formation de caillots», explique le professeur Ouwehand. «Ce type d'étude nous permettra de comprendre la question complexe concernant la susceptibilité plus élevée de certaines personnes de subir des crises cardiaques par rapport à d'autres.» Il fait remarquer «qu'un jour, ce genre de recherche pourrait mener à une nouvelle génération de médicaments pouvant être utilisés pour réduire le risque de cette maladie dévastatrice.» La maladie coronarienne et l'athérothrombose sont les deux principales causes de décès par maladie en Europe. Au total, 600 000 personnes sont diagnostiquées avec un infarctus du myocarde (IM) chaque année, et près de 50% d'entre eux sont mortels. De nombreux survivants voient la qualité de leur vie se réduire considérablement. L'équipe du projet a découvert que la consommation à long terme d'aspirine serait une approche médiocre de prévention de l'IM, mais elle est généralement associée à de nombreux effets secondaires, d'où le besoin d'identifier des marqueurs permettant de détecter les individus plus à risque. Toutefois, de tels marqueurs ne sont pas encore disponibles. «La finalisation du séquençage du génome humain et du séquençage et classification à haut débit de polymorphismes à nucléotide unique, ainsi que les nouvelles technologies devraient constituer une opportunité unique pour leur identification», selon les chercheurs. Le développement de meilleurs médicaments pour la prévention et le traitement de ces maladies sera également simplifié par «une meilleure compréhension des mécanismes d'interaction des plaquettes avec les membranes endommagées des vaisseaux sanguins et les autres cellules sanguines.» Des chercheurs de l'institut Sanger de la Fondation Wellcome Trust au Royaume-Uni, de l'University College de Dublin en Irlande et de l'université de Louvain en Belgique ont apporté leur contribution à cette étude.

Pays

Belgique, Irlande, Royaume-Uni

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