Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
CORDIS Web 30th anniversary CORDIS Web 30th anniversary

Article Category

Contenu archivé le 2023-03-09

Article available in the following languages:

Une meilleure santé pour vivre plus longtemps

Les progrès médicaux, technologiques et éducatifs offrent aux Européens un nouvel élan dans leur vie. Notre qualité de vie est meilleure que jamais et nous vivons plus longtemps. D'après le Conseil européen de l'information sur l'alimentation (EUFIC), on peut vivre jusqu'à 78 ...

Les progrès médicaux, technologiques et éducatifs offrent aux Européens un nouvel élan dans leur vie. Notre qualité de vie est meilleure que jamais et nous vivons plus longtemps. D'après le Conseil européen de l'information sur l'alimentation (EUFIC), on peut vivre jusqu'à 78 ans aujourd'hui, alors que dans les années 1980, l'espérance de vie était de 72 ans. Mais les Européens ne vivent pas plus vieux que 60 ans sans souffrir de problèmes de santé ou de handicaps affectant leur vie quotidienne; c'est ce qui ressort d'un rapport de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) intitulé «Panorama de la santé: Europe 2010». La question est de savoir si nous pouvons vivre plus longtemps tout en restant en bonne santé. C'est ce que tente de déterminer un projet financé par l'UE. Le projet NU-AGE («New dietary strategies addressing the specific needs of elderly population for a healthy ageing in Europe») a reçu 9 millions d'euros au titre du thème «Alimentation, agriculture et pêche, et biotechnologie» (KBBE) du septième programme-cadre (7e PC) et vise à contrer le déclin cognitif et physique que connaissent les personnes âgées. Les experts expliquent que le nombre d'Européens âgés de 65 ans et plus augmentent, et prédisent que ce chiffre atteindra les 40% de la population dans moins de 19 ans. La prévention des maladies liées à l'âge aidera également à réduire les dépenses médicales et sociales. Mené par l'université de Bologne, en Italie, le consortium NU-AGE rassemble 31 experts des sphères de la recherche, universitaire et industrielle. Les partenaires étudieront l'impact du régime alimentaire sur le troisième âge en Europe et fourniront des informations importantes sur la façon dont ils peuvent vivre plus longtemps et en bonne santé. Les experts pensent que de nombreux facteurs environnementaux et biologiques influencent le vieillissement, et le régime alimentaire est l'un de ces facteurs. Mais la recherche doit élucider la façon dont le régime alimentaire influe sur le processus de vieillissement. Peu de recherches ont été menées sur l'influence du régime alimentaire sur des maladies liées à l'âge. Il faut donc déterminer le régime alimentaire le plus approprié. À ce jour, les experts ont découvert comment l'alimentation peut affecter le développement de l'inflammation. Les données montrent que l'inflammation liée au vieillissement pourraient influencer le développement de maladies liées à l'âge, dont le diabète de type 2, l'athérosclérose et la neurodégénérescence. Ainsi, les partenaires de NU-AGE concevront une nouvelle pyramide alimentaire destinée aux personnes âgées de 65 ans et plus. Les directives fondées sur le régime alimentaire seront utilisées en Europe pour construire la pyramide, qui décrit les proportions de divers aliments devant former la base d'un régime équilibré. Les partenaires expliquent que la pyramide alimentaire, baptisée NU-AGE 65+, cible les besoins nutritionnels des personnes âgées en insistant sur la densité des nutriments, l'eau, les fibres alimentaires, la vitamine D et la vitamine B12. Les personnes âgées recevront des aliments fortifiés ainsi que des conseils et un soutien concernant la façon de modifier leur alimentation afin de se rapprocher du régime préconisé par la pyramide. Ces informations aideront l'équipe de NU-AGE à évaluer les effets de la pyramide alimentaire sur la santé et les facteurs de vieillissement. Les partenaires collecteront également des informations concernant la consommation alimentaire ainsi que des échantillons de sang, d'urine et autres; les résultats seront ensuite comparés à ceux des personnes âgées ne participant pas à l'intervention alimentaire. L'étude de recherche portera également sur les facteurs socioéconomiques déterminants pour les choix alimentaires. «Dans le cadre de ce projet, NU-AGE tentera de combler le manque de connaissances sur l'influence du régime alimentaire et la façon de contrer les maladies et le déclin fonctionnel liés à l'âge. Cela contribuera à une meilleure santé et qualité de vie d'une population européenne qui vieillit», expliquait le coordinateur du projet NU-AGE, professeur Franceschi de l'université de Bologne. L'équipe de NU-AGE expliquait que les scientifiques, l'industrie et les décideurs politiques pourraient utiliser les résultats de cette étude à leur avantage. Les résultats contribueront également aux travaux du partenariat européen d'innovation pilote pour un vieillissement actif et en bonne santé de la Commission européenne. Les partenaires de NU-AGE viennent de Belgique, de République tchèque, d'Irlande, de Grèce, d'Espagne, de France, d'Italie, de Hongrie, des Pays-Bas, d'Autriche, de Pologne, de Finlande, de Suède, de Suisse, de Turquie, du Royaume-Uni et des États-Unis. Pour de plus amples informations, consulter: Université de Bologne: http://www.unibo.it/Portale/default.htm Fiche du projet NU-AGE sur CORDIS: https://cordis.europa.eu/project/id/266486/fr Partenariat européen d'innovation pilote pour un vieillissement actif et en bonne santé: http://ec.europa.eu/research/innovation-union/index_en.cfm?section=active-healthy-ageing Pour consulter le rapport de l'OCDE «Panorama de la santé: Europe 2010», cliquer: ici

Pays

Autriche, Belgique, Suisse, Tchéquie, Grèce, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Irlande, Italie, Pays-Bas, Pologne, Suède, Turquie, Royaume-Uni, États-Unis