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Contenu archivé le 2023-03-16

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Vous avez le nez qui chatouille et les yeux qui piquent? Nous avons peut-être une solution

Si les acariens domestiques sont responsables de vos petites crises d'asthme, vous seriez bientôt en mesure de respirer plus librement. Des chercheurs du Royaume-Uni ont identifié une molécule qui pourrait mener au développement de nouveaux traitements pour les personnes aller...

Si les acariens domestiques sont responsables de vos petites crises d'asthme, vous seriez bientôt en mesure de respirer plus librement. Des chercheurs du Royaume-Uni ont identifié une molécule qui pourrait mener au développement de nouveaux traitements pour les personnes allergiques à ces petites créatures. Les résultats de l'étude sont présentés dans la revue Biological Chemistry. Dirigés par le Dr Amir Ghaem-Maghami et le professeur Farouk Shakib, les immunologues de l'université de Nottingham ont découvert que la molécule DC-SIGN pourrait être dangereuse pour les acariens. Selon l'équipe, la molécule se trouve sur la surface des cellules immunitaires qui contribuent à l'identification d'un allergène provenant des acariens domestiques, baptisé Der p 1. Les personnes souffrant d'asthme en Europe du Nord pourraient avoir trouvé en Der p 1 le responsable de leurs crises épisodiques. Des chercheurs pensent que la reconnaissance de l'allergène par le système immunitaire entraînerait une sensibilisation et le développement de symptômes allergiques. Grâce à ces résultats de recherche, des scientifiques pourront mieux comprendre comment le système immunitaire identifie et réagit face aux allergènes. Cela permettra enfin d'améliorer les thérapies ou traitement dans la lutte contre les allergies. De nombreux asthmatiques accueilleront cette bonne nouvelle avec joie. L'acarien domestique, aux côtés d'autres allergènes environnementaux, ne fait qu'exacerber les allergies des patients. Les poussières d'acariens sont riches en allergènes, ce qui suscite une réaction s'ils sont transportés dans l'air et inhalés, commentent les chercheurs. «Une augmentation nette de la prévalence d'allergies a été observée ces dernières années et l'asthme allergique chez les enfants a atteint des proportions épidémiques dans de nombreux pays industrialisés, dont le Royaume-Uni», commente le Dr Ghaem-Maghami. «Malgré les améliorations en soins de santé, la mortalité et la morbidité de l'asthme allergique sont toujours élevées, et la majorité des traitements ciblent les symptômes plutôt que de guérir la maladie. De nombreuses personnes souffrant d'asthme sont très sensibles aux allergènes aéroportés tels que les acariens, en fait, de nombreuses études ont montré que jusqu'à 80% des personnes souffrant d'asthme sont allergiques aux acariens. Une meilleure compréhension de l'interaction entre le déclenchement de l'allergie par les allergènes et le système immunitaire est essentielle pour développer des traitements plus efficaces contre cette condition débilitante.» Malgré les idées préconçues, l'allergie est bien un trouble, dont le système immunitaire est responsable. Il s'agit d'une méthode de défense contre les substances non dangereuses de l'environnement. Ces substances sont des allergènes. Le système immunitaire libère un anticorps IgE car il se croit menacé. Cet anticorps libère d'autres substances chimiques, telles que l'histamine, via certaines cellules immunitaires, qui produisent ensemble les symptômes classiques d'allergie: les yeux qui piquent, le nez qui coule, les éternuements et une respiration sifflotante. Dans leur étude, l'équipe de Nottingham a étudié le rôle de DC-SIGN, un récepteur situé à la surface de cellules antigènes. Ces cellules sont les premières du système immunitaire à entrer en contact avec les allergènes. Leurs données montrent que DC-SIGN se fixe sur les principaux allergènes des acariens, et également des chiens, et semblent jouer un rôle régulateur dans la réponse allergique des allergènes des acariens. Grâce à ces liaisons d'allergènes, les chercheurs pensent qu'un mécanisme est activé en vue de diminuer la réponse immunitaire dangereuse aux allergènes; Ainsi, DC-SIGN serait la pièce manquante depuis toutes ces années. Ce récepteur pourrait jouer un rôle important dans la régulation des réponses immunitaires aux allergènes environnementaux.Pour de plus amples informations, consulter: Université de Nottingham: http://www.nottingham.ac.uk/(s’ouvre dans une nouvelle fenêtre) Journal of Biological Chemistry: http://www.jbc.org/(s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)

Pays

Royaume-Uni