European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS

Article Category

Contenu archivé le 2023-03-16

Article available in the following languages:

Du nouveau dans le partenariat afro-européen pour le renforcement des capacités scientifiques: le site d'hébergement du télescope SKA vient d'être annoncé

Les parties prenantes de la radioastronomie d'Europe et d'Afrique se sont réunies à Bruxelles, en Belgique, pour discuter des opportunités de financement pour la science le 29 mai. Dans la même semaine, il a été annoncé que deux des composants récepteurs des trois radiotélesco...

Les parties prenantes de la radioastronomie d'Europe et d'Afrique se sont réunies à Bruxelles, en Belgique, pour discuter des opportunités de financement pour la science le 29 mai. Dans la même semaine, il a été annoncé que deux des composants récepteurs des trois radiotélescopes SKA (Square Kilometre Array) devraient être construits en Afrique méridionale. La décision tant attendue du comité consultatif du site SKA (SSAC) a été précédée de neuf ans de travaux par les équipes soumissionnaires pour le site de construction du télescope originaires du Sud de l'Afrique ainsi que d'Australie et de Nouvelle-Zélande. Sur base des évaluations techniques et scientifiques objectives des sites potentiels, le SSAC a décidé que l'Afrique serait le meilleur emplacement pour le télescope, qui sera 50 à 100 fois plus sensible que tous les autres radiotélescopes actuellement en fonctionnement. Toutefois, l'Australie n'est pas laissée pour compte, car elle hébergera le troisième récepteur du SKA. L'Afrique du Sud, aux côtés des huit pays africains partenaires (le Botswana, le Ghana, le Kenya, Madagascar, la Mauritanie, le Mozambique, la Namibie et la Zambie), accueillera les deux autres récepteurs: un système d'antennes de fréquence moyenne et un système d'antennes dites de «réseaux denses». Bien que la décision de séparer le STA sur plusieurs sites soit inattendue, car à l'origine, l'appel d'offre indiquait un site unique, la double utilisation de sites en Afrique et en Australie reflètent le niveau élevé des travaux menés par les deux équipes. La radioastronomie est reconnue comme l'une des disciplines ayant le potentiel le plus intéressant pour renforcer les capacités technologiques et scientifiques, et constitue un domaine stratégique de grande importance pour le futur de la recherche en Europe. C'est avec cela à l'esprit que le groupe multipartite des eurodéputés avait appelé au renforcement des partenariats de radioastronomie euro-africains, en soutenant l'offre de l'Afrique du Sud et en élaborant la «Déclaration écrite sur le renforcement des capacités scientifiques en Afrique: promouvoir les partenariats euro-africains sur la radioastronomie», adoptée en mars 2012. Cinq eurodéputés étaient à l'origine de cette déclaration; Filip Kaczmarek, parlementaire polonais du parti populaire européen (PPE); Miguel Angel Martínez Martínez et Teresa Riera Madurell, tous deux parlementaires espagnols du groupe de l'Alliance progressiste de socialistes & démocrates (S&D); Fiona Hall, parlementaire britannique de l'Alliance des démocrates et des Libéraux pour l'Europe (ALDE); et la néerlandaise Judith Sargentini du groupe des Verts/Alliance libre européenne. L'objectif de l'atelier du 29 mai organisé à Bruxelles était de poursuivre dans la lignée de l'adoption de la déclaration écrite et de présenter les opportunités de financement pour les partenariats euro-africains de radioastronomie. Les membres du Parlement européen, de la Commission européenne et de la Banque européenne des investissements, ainsi que des représentants africains et européens et mondiaux de l'industrie de la radioastronomie se sont rassemblés pour discuter du développement de coopération dans le domaine de la radioastronomie entre l'Afrique et l'Europe. La rencontre s'est clôturée sur les prochaines étapes nécessaires pour l'établissement d'une plateforme de radioastronomie afro-européenne (AERAP) pour renforcer la coopération. L'AERAP offrira un cadre pour toutes les parties prenantes de la communauté scientifique, l'industrie et le secteur universitaire sur les deux continents pour le lancement d'initiatives de coopération dans plusieurs disciplines scientifiques et domaines technologiques essentiels au futur de la radioastronomie en Afrique et en Europe. Ses objectifs généraux seront de renforcer la coopération dans la radioastronomie en tant qu'instrument pour le progrès scientifique, d'améliorer le transfert de connaissances et l'éducation et de promouvoir le développement et la concurrence en Afrique et en Europe. Lors de l'atelier, le professeur Luis Magalhães, coprésident du groupe d'experts conjoint pour le partenariat spatial, scientifique et de la société de l'information afro-européen, commentait: «La coopération dans le domaine de la radioastronomie est très intéressante pour l'Europe et l'Afrique. Elle implique des aspects scientifiques, technologiques et des communications. Elle est pertinente dans le cadre du partenariat euro-africain pour la science, la société de l'information et l'espace, car elle touche tous ses composants. Elle englobe également des bénéfices économiques et sociaux dans l'intérêt mutuel des deux continents.»Pour de plus amples informations, consulter: SKA: http://www.skatelescope.org/ African-European Radio Astronomy Platform (AERAP): http://www.aerap.org/

Pays

Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud

Articles connexes