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Manger lentement réduit le risque de diabète

Vous avez déjà du entendre cette remarque des millions de fois: ne mange pas trop vite! Désormais une preuve scientifique vient étayer cette remarque. Lors du récent congrès international d'endocrinologie et du congrès européen d'endocrinologie à Florence, en Italie, une équip...

Vous avez déjà du entendre cette remarque des millions de fois: ne mange pas trop vite! Désormais une preuve scientifique vient étayer cette remarque. Lors du récent congrès international d'endocrinologie et du congrès européen d'endocrinologie à Florence, en Italie, une équipe de recherche de Lituanie a présenté ses travaux démontrant que les personnes qui ont tendance à avaler rapidement leur repas risquent 2,5 fois plus de souffrir du diabète de type II. L'équipe de recherche dirigée par le Dr Lina Radzeviciene de l'université lituanienne des sciences de la santé a scientifiquement déterminé pour la première fois que le rôle de la vitesse de consommation représente un facteur de risque indépendant pour le diabète de type II. Le diabète sucré est un trouble commun provoqué par des taux élevés de sucre dans le sang. Il affecte approximativement 6,4% (285 millions) de la population mondiale et est associé à un risque accru de crise cardiaque, d'attaque et de troubles des yeux, des pieds et des reins. L'Europe a elle seule compte déjà 25 millions de personnes souffrant du diabète. Dans la majorité des pays, le diabète est désormais une cause importante de décès suite à ses effets sur les maladies cardiovasculaires: 70 à 80% de personnes souffrant de diabète meurent d'une maladie cardiovasculaire. Le diabète est la raison principale des cas de cécité, d'insuffisance rénale et d'amputation des membres inférieurs, et le diabète de type II représente entre 85 et 95% des cas de diabète. Les coûts totaux de soins octroyés aux personnes souffrant de diabète en Europe sont estimés entre 28 et 53 milliards d'euros par an. Le Dr Lina Radzeviciene explique: «La prévalence du diabète de type II augmente dans le monde entier et devient une épidémie mondiale. Il implique l'interaction entre le contexte génétique susceptible et les facteurs environnementaux. Il est important d'identifier les facteurs de risque modifiables qui pourraient aider les personnes à diminuer le risque de développer la maladie.» Ce n'est pas la première fois que l'équipe du Dr Radzeviciene réalise une percée dans le domaine de la recherche sur le diabète. Elle avait découvert que la consommation de café (de quatre tasses ou plus par jour) diminuait considérablement le risque de développer le diabète de type II, et que le tabagisme et la consommation d'oeufs (plus de cinq par semaine) augmentaient le risque. Dans le cadre de l'étude, l'équipe a comparé 234 nouveaux patients chez qui le diabète de type II a été diagnostiqué contre un groupe contrôle de 468 personnes saines. Le rapport entre les cas et les sujets de contrôle était d'un sur deux et ils étaient mis en concordance par genre et par âge (ñ5 ans). Les participants ont rempli des questionnaires approfondis conçus pour rassembler des informations sur les facteurs de risque possibles de diabète dans lesquels ils notaient les vitesses de consommation comparées aux autres (moins rapide, égale, plus rapide). Les dimensions corporelles (taille, poids, circonférence de la taille et des hanches) étaient également examinées d'après les recommandations de l'OMS (Organisation mondiale de la santé). Après l'ajustement pour d'autres facteurs de risque, comme les antécédents familiaux pour le diabète, le niveau d'éducation, les exercices physiques matinaux, l'index de masse corporelle (IMC), la circonférence de la taille, le tabagisme et les taux de triglycérides plasmatiques, les chercheurs ont découvert qu'une augmentation plus que double dans le risque du diabète de type II associés aux habitudes de consommation rapide (avec un odds ratio (OR) de 2,52, soit une intervalle de confiance (IC) 1,56-4,06). Les résultats supplémentaires ont démontré que les cas présentaient un IMC élevé et un niveau d'éducation plus faible comparés aux sujets de contrôle. Suite à cette découverte, les chercheurs espèrent entreprendre une étude plus vaste pour étudier comment les types particuliers d'aliments, la prise de calories, l'exercice physique, et le bien-être émotionnel et psychologique affectent les facteurs de risque du diabète.Pour de plus amples informations, consulter: Lithuanian University of Health Sciences: http://www.lsmuni.lt/ European Congress of Endocrinology: http://www.euro-endo.org/

Pays

Italie, Lituanie