Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
CORDIS Web 30th anniversary CORDIS Web 30th anniversary

Article Category

Contenu archivé le 2023-03-16

Article available in the following languages:

Pouvoir zapper d'un simple geste

Une équipe d'inventeurs de toute part d'Europe a supprimé les télécommandes traditionnelles et a mis au point un capteur de la taille d'une montre capable de détecter les mouvements tridimensionnels de la main, ce qui permet à l'utilisateur de contrôler à distance tout disposi...

Une équipe d'inventeurs de toute part d'Europe a supprimé les télécommandes traditionnelles et a mis au point un capteur de la taille d'une montre capable de détecter les mouvements tridimensionnels de la main, ce qui permet à l'utilisateur de contrôler à distance tout dispositif. Les chercheurs pensent que leur dispositif pourrait remplacer la télécommande de télévision et des jeux vidéos, voire contrôler un téléphone portable -d'un seul mouvement de la main. Leur dispositif, 'Digits', a été présenté lors du 25e colloque de l'Association d'équipement informatique sur les logiciels et la technologie d'interface utilisateur (ACM UIST). Leur invention représente une découverte majeure vu qu'elle permet, pour la première fois, des interactions 3D sans être lié à un matériel externe. Digits détecte le mouvement et l'orientation des doigts et permet à l'utilisateur de contrôler à distance à tout moment, n'importe où, selon ses mises au point, en lui permettant même de décrocher son téléphone alors qu'il est encore dans sa poche et qu'il marche dans la rue. Digits a été mis au point par David Kim, un étudiant en doctorat soutenu par Microsoft Research (MSR) du Culture Lab de l'université de Newcastle; Otmar Hilliges, Shahram Izadi, Alex Butler et Jiawen Chen du MSR de Cambridge; Iason Oikonomidis de la fondation de recherche & de technologie en Grèce; et le professeur Patrick Olivier du Culture Lab de l'université de Newcastle. «Le dispositif Digits ne repose sur aucune infrastructure externe, c'est pourquoi il est complètement mobile», explique David Kim. «Autrement dit, les utilisateurs ne sont pas liés à un espace fixe. Ils peuvent interagir tout en se déplaçant d'une pièce à une autre ou même en courant dans la rue. En fait, Digits permet à l'interaction 3D de sortir du salon.» Afin de réaliser pleinement leur projet ambitieux, Digits devait être léger, avoir une empreinte de consommation faible, et potentiellement être aussi petit et léger qu'une montre. En même temps, ils souhaitaient également que Digits réalise de nombreuses tâches comme détecter un geste plus complexe et 'comprendre' la main humaine, depuis l'orientation du poignet à l'angle des jointures de chaque doigt, afin que l'interaction ne se limite pas à des points tridimensionnels dans l'espace. Digits devait comprendre ce que la main essayait d'exprimer, même quand elle se trouvait dans une poche. Et David Kim d'ajouter: «Nous avions besoin d'un système permettant des interactions naturelles tridimensionnelles à mains libres, mais avec la flexibilité et la précision des gants électronique. Nous voulions que les utilisateurs soient capables d'interagir spontanément avec leurs dispositifs électroniques en utilisant de simples gestes sans même avoir besoin de les toucher. Imaginez si vous pouviez décrocher votre téléphone portable alors qu'il est dans votre poche ou enfoui dans le fond de votre sac.» Leur prototype comprend une caméra infrarouge (IR), un laser IR, un éclairage infrarouge, et une unité centrale de mesure d'inertie. Shahram Izadi explique les défis qu'ils ont du surmonter, tels que les mouvements de la main naturels à partir d'un faible échantillonnage des points clés captés par la caméra. «Nous avons du comprendre nos propres parties du corps d'abord avant même de pouvoir formuler leurs fonctions mathématiquement», explique Shahram Izadi. «Nous avons passé des heures à observer nos doigts. Nous avons lu des dizaines de rapports scientifiques sur les propriétés biomécaniques de la main humaine. Nous avons essayé de corréler ces cinq points avec les mouvements très complexes de la main. En fait, nous avons complètement réécrit chaque modèle cinématique trois ou quatre fois jusqu'à ce que nous y arrivions.» L'équipe s'accorde pour affirmer que le moment le plus excitant du projet a été lorsque les membres de l'équipe ont vu les modèles fonctionner avec succès. «Au début, la main virtuelle se cassait et était inutilisable. C'était assez pénible à regarder», explique David Kim. «Et ensuite, un jour, nous avons radicalement simplifié le modèle mathématique, et d'un coup, elle s'est comportée comme une main humaine. Elle semblait absolument surréelle et immersive, comme dans le film Avatar. Ce moment nous a remonté le moral!» Digits n'est que la pointe de l'iceberg; les chercheurs cherchent également à approfondir leur invention. «En comprenant comment une partie du corps fonctionne et en connaissant les capteurs à utiliser pour capturer un instant», affirme Shahram Izadi, «Digits offre une vision étonnante quant aux possibilités d'élargir l'expressivité totale et la dextérité de l'une de nos parties du corps pour l'interaction mobile homme-ordinateur.»Pour de plus amples informations, consulter: Université de Newcastle http://www.ncl.ac.uk/ 25th Association for Computing Machinery Symposium on User Interface Software and Technology http://www.acm.org/uist/uist2012/

Pays

Royaume-Uni