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Science in the City: Building Participatory Urban Learning Community Hubs through Research and Activation

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Un projet d’école ouverte encourage la coopération scientifique sur les défis auxquels sont confrontées les villes

Le projet PULCHRA, financé par l’UE, a impliqué plus de 2 800 élèves de dix pays dans l’apprentissage des sciences, abordant ainsi l’éducation au-delà des murs de l’école.

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Dans un monde de plus en plus complexe, l’enseignement des sciences est primordial pour préparer les jeunes à un avenir marqué par les défis liés aux technologies modernes et aux questions environnementales et climatiques. Pour améliorer les processus d’apprentissage au-delà des murs de l’école, les scientifiques estiment que l’engagement des communautés peut permettre de transformer les connaissances en actions. Ce concept d’école ouverte a été étudié dans le cadre du projet PULCHRA, financé par l’UE, qui visait à créer de nouveaux partenariats au sein des communautés locales afin de favoriser l’enseignement des sciences pour tous les citoyens. Le projet, auquel participent 12 partenaires, se concentre sur les villes en tant qu’écosystèmes urbains et élabore un programme qui englobe des thèmes environnementaux et socio-économiques. «Le processus d’apprentissage doit intégrer les différentes données environnementales et socio-économiques et être holistique en termes d’effort continu, qui ne se limite pas aux situations d’apprentissage établies dans les écoles. Il doit être complété par des possibilités d’explorer, de tester et même de mettre en œuvre des concepts scientifiques dans la vie réelle», explique Constantinos Cartalis, coordinateur du projet PULCHRA.

Mettre en pratique les compétences en matière de résolution de problèmes

Pour encourager les participants à devenir des agents du bien-être de la communauté, PULCHRA a été organisé autour de thèmes pilotes. Baptisés défis urbains, ces projets sont élaborés par des élèves sur six thèmes liés aux objectifs de développement durable des Nations unies: alimenter les villes en énergie sans nuire au climat; construire les villes du futur; régénérer l’espace urbain pour relier les gens dans un environnement sain; de l’élimination des déchets à l’utilisation efficace des ressources – l’économie circulaire à l’échelle de la ville; des modèles de mobilité qui soutiennent le développement communautaire et l’innovation au profit de la société et de l’environnement. «Bien qu’il s’agisse de défis complexes nécessitant des approches interdisciplinaires, les élèves et leur communauté sont parvenus à des résultats fantastiques. Ils ont conçu les plans de régénération de leurs zones locales, en accordant de l’importance aux solutions basées sur la nature et à l’écologisation de l’espace urbain, en modifiant les schémas de mobilité pour réduire les émissions de CO2, en promouvant les bâtiments économes en énergie et en sensibilisant à l’utilisation rationnelle des ressources. Concrètement, ils sont parvenus à aborder les villes comme des écosystèmes urbains», explique Constantinos Cartalis. Répartis en équipes scientifiques, les élèves ont bénéficié du soutien des membres de PULCHRA et de parties prenantes extérieures, telles que des universités, des centres de recherche, des entreprises publiques et privées, des organismes gouvernementaux centraux et locaux, ainsi que des ONG et des familles. Les projets ont ensuite été présentés aux communautés locales dans le cadre d’ateliers ouverts. Les défis urbains ont impliqué 2 834 élèves âgés de 12 à 18 ans, 235 enseignants et environ 300 parties prenantes dans dix pays de l’UE: République tchèque, Allemagne, Irlande, Grèce, Italie, Chypre, Lettonie, Pologne, Roumanie et Suède.

Avantages de l’école ouverte

Le projet a été fructueux par son approche pluridisciplinaire, couvrant 21 matières d’enseignement différentes. Les défis urbains ont adopté une série de méthodes éducatives, telles que l’apprentissage basé sur les problèmes et l’apprentissage par l’expérience. Les élèves ont eu l’occasion de collecter des données sur le terrain et en laboratoire, d’utiliser différents outils, questionnaires et kits d’analyse chimique, d’effectuer des recherches descriptives et de promouvoir des expériences interactives auprès des communautés. La méthode d’éducation ouverte de PULCHRA a été jugée positive par tous les participants. «Les élèves ont insisté sur le fait que l’apprentissage par la pratique devrait être l’une des principales méthodes d’enseignement, et ils ont fortement apprécié la contribution des experts et des parties prenantes à l’amélioration de leurs connaissances et de leur motivation», a déclaré Constantinos Cartalis. Les enseignants ont également souligné que les experts et les parties prenantes ont renforcé le savoir-faire, la créativité et l’intérêt des élèves. Selon ces résultats, les systèmes éducatifs en Europe devraient intégrer davantage le concept d’école ouverte. «Une autre recommandation est de lier les pratiques et les produits éducatifs aux objectifs de développement durable afin de fournir à la communauté éducative un cadre d’action intégré», ajoute Constantinos Cartalis.

Mots‑clés

PULCHRA, éducation, école ouverte, objectifs de développement durable, écosystèmes urbains, apprentissage des sciences

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