Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
CORDIS Web 30th anniversary CORDIS Web 30th anniversary

Article Category

Contenu archivé le 2022-11-28

Article available in the following languages:

DE EN FR

La Commission confirme son soutien au Centre international de science et de technologie

La Commission européenne a confirmé son soutien au Centre international de science et de technologie (ISTC) dans une communication adoptée le 8 janvier 1997. La communication donne une vue d'ensemble des réussites et des réalisations de l'ISTC durant ses deux premières années ...

La Commission européenne a confirmé son soutien au Centre international de science et de technologie (ISTC) dans une communication adoptée le 8 janvier 1997. La communication donne une vue d'ensemble des réussites et des réalisations de l'ISTC durant ses deux premières années de fonctionnement et plaide en faveur, entre autres, du maintien du financement accordé à l'ISTC au titre du programme TACIS, d'une coopération entre les partenaires industriels potentiels de l'UE et les industries civiles, de même que les anciennes industries militaires, de la Fédération de Russie et des nouveaux Etats indépendants (NEI) ainsi que du déploiement de ressources humaines supplémentaires. L'ISTC, qui a son siège à Moscou, doit son origine à une initiative allemande lancée en 1991 en vue de créer un programme international destiné à fournir un soutien financier aux scientifiques de l'ancienne Union soviétique. Le Centre lui-même a été mis en place à la fin de 1992 dans le cadre d'un effort conjoint ayant fait intervenir une collaboration entre les Etats-Unis, l'Union européenne (remplaçant la participation individuelle de l'Allemagne), le Japon et la Fédération de Russie. Il s'est depuis développé pour inclure d'autres pays d'Europe orientale, à savoir l'Arménie, la Biélorussie, la Géorgie, le Kazakhstan et le Kirghizistan. La désintégration de l'URSS mit abruptement fin aux activités de développement des armes de destruction massive. Cette situation laissa de nombreux scientifiques et chercheurs pratiquement au chômage et provoqua une vive inquiétude quant à l'éventuel exode de ces scientifiques vers des pays indignes de confiance et désireux d'exploiter leur savoir-faire en matière de développement d'armes nucléaires, biologiques et chimiques. L'ISTC assure le financement et le suivi de projets scientifiques et technologiques impliquant des scientifiques de l'ex-Union soviétique, en particulier ceux qui possèdent un savoir-faire dans le développement des armes de destruction massive, leur permettant ainsi d'adapter leurs compétences et de les utiliser au profit d'activités civiles. Ces activités comprennent la mise au point de méthodes améliorées de gestion des déchets nucléaires, de vaccins contre les maladies bactériennes et virales, de nouveaux traitements pour le cancer et les maladies de coeur et de nouveaux concepts pour la production d'énergie dans l'avenir. Les chiffres en octobre 1996 ont montré que, après deux ans et demi de fonctionnement, l'ISTC avait alloué 96 millions d'ECU au financement de 324 projets impliquant directement quelque 15 000 scientifiques dont 3 000 avaient été des chercheurs purement militaires. La taille moyenne d'un projet de l'ISTC est de 300 000 ECU, la majeure partie de cette somme servant à rémunérer les équipes de recherche en devises fortes. L'Union européenne joue un rôle très important dans cette initiative, en particulier pour ce qui est de sa contribution financière qui est presque aussi élevée que celle des Etats-Unis. Depuis 1994, l'Union européenne a alloué à l'ISTC quelque 45 millions d'ECU au travers du programme TACIS qui fournit un savoir-faire pour encourager l'instauration d'une économie de marché et de la démocratie dans les nouveaux Etats indépendants (NEI).

Articles connexes