Prédire la durée de vie des bâtiments
L'industrie de la construction est grande consommatrice de ressources naturelles. Cela s'explique en partie par l'incapacité à prédire la fiabilité des performances, ce qui provoque la génération de déchets ou une détérioration prématurée. L'analyse du cycle de vie est l'une des méthodes qui pourraient permettre d'optimiser le coût du cycle de vie et les performances. De manière plus spécifique, l'approche requise doit utiliser une analyse probabiliste capable de tenir compte des incertitudes au niveau de la modélisation et des performances et de localiser avec précision les risques. Ce résultat a pu être obtenu grâce au développement d'approches du coût du cycle de vie (LCC, Life Cycle Costs) existantes, ainsi qu'en recueillant des données sur les coûts à travers toute l'Europe et en développant des modèles de coûts et de performances prédictifs. Des études de cas visant à déterminer de quelle manière il est possible d'intégrer le plus efficacement possible le LCC et les performances ont été utilisées pour la conception. Une évaluation environnementale et des facteurs socio-économiques normalement difficiles à quantifier ont par ailleurs été pris en considération. Le résultat est un progiciel destiné à la conception, à la surveillance et à l'analyse des données. La base de données est capable de compiler des données sur la durée de vie des composants de construction. Elle est en outre conçue pour recueillir et stocker des informations telles que les modes de défaillance et les facteurs à prendre en considération à l'heure d'évaluer la durée de vie d'un composant de construction. Son fonctionnement est similaire à celui des modèles conçus pour prédire les taux de détérioration des composants et matériaux de construction. Cette base de données pourrait également servir à déterminer à quel stade une intervention est nécessaire en vue d'éviter toute détérioration.
