European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
Contenu archivé le 2024-05-21

Global satellite observation of greenhouse gas emissions (enivisat for environmental regulation of greenhouse gases)

Article Category

Article available in the following languages:

Estimation des émissions de gaz à effet de serre depuis l'espace

Des spécialistes de l'atmosphère néerlandais ont analysé des données recueillies par des satellites en vue de procéder à des estimations générales des émissions de gaz à l'état de trace ayant une incidence sur le changement climatique.

Changement climatique et Environnement icon Changement climatique et Environnement

Conscients de la gravité de la menace que représente le changement climatique, les États membres de l'Union européenne ont ratifié le protocole de Kyoto. En tant que signataires, ils s'engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, tels que le dioxyde de carbone (CO2). L'estimation des émissions de gaz au-dessus d'une région de la taille de l'Union européenne est une tâche difficile. Des scientifiques du Koninklijk Nederlands Meteorologisch Instituut (KNMI) participant au projet EVERGREEN sont toutefois parvenus à relever ce défi grâce à des données provenant de satellites d'observation de la Terre. Ainsi, des données provenant du spectromètre SCanning Imaging Absorption SpectroMeter for Atmospheric CHartographY (SCIAMACHY) à bord d'ENVISAT ont permis d'effectuer des mesures de colonnes de méthane (CH4), qui est un gaz à effet de serre important. L'interprétation des données à l'aide de techniques de modélisation inverse a ensuite permis au KNMI d'identifier des sources de méthane auparavant non détectées. Cette découverte devrait améliorer considérablement la précision des inventaires régionaux et mondiaux de CH4. Bien que n'ayant pas eu autant de succès avec le CO2, le KNMI a fait des progrès au niveau du monoxyde de carbone (CO), un précurseur du CO2, grâce à des données provenant de l'instrument MOPITT (mesures de la pollution dans la troposphère) du satellite EOS Terra de la NASA. Enfin, le KNMI a utilisé des données de l'interféromètre de Michelson pour le sondage passif de l'atmosphère (MIPAS, Michelson Interferometer for Passive Atmospheric Sounding) et du spectromètre SCIAMACHY pour améliorer notre connaissance du bilan radiatif de la Terre. Il est ainsi parvenu à résoudre l'ensemble complexe de réactions chimiques gouvernant les différents puits et sources qui constituent le bilan global du méthane. Sur la base de l'expérience acquise dans le cadre du projet EVERGREEN, le KNMI a fait plusieurs propositions de nouveaux instruments satellites qui devraient permettre de mieux estimer les émissions mondiales de CO2 dans le futur.

Découvrir d’autres articles du même domaine d’application