La contribution de la Roumanie à l'Espace européen de la recherche Le projet SERA a resserré les liens entre les scientifiques de l'UE et leurs collègues roumains. L'initiative a également stimulé la contribution de la Roumanie à l'Espace européen de la recherche (EER). Changement climatique et Environnement © Shutterstock Le projet SERA («Strengthening the European Research Area by Reinforcement of Romanian Research Competency in Genomics and Proteomics of Major Global Risk Diseases») est une initiative financée par l'UE qui soutenait la recherche biomédicale dans des domaines tels que les maladies cardiovasculaires, le diabète, l'obésité et le vieillissement. De jeunes chercheurs ont mené des expériences conjointes avec des laboratoires européens afin d'améliorer leurs compétences techniques, lesquelles ont ensuite été présentées dans des centres de recherche roumains. Des scientifiques remarquables ont été invités à dispenser leurs connaissances dans le cadre de séminaires en Roumanie afin de présenter à la communauté scientifique locale les dernières idées dans ce domaine. L'unité CDRTU (Cardio-diabetology research reports and training unit) a été créée comme plateforme de transfert des connaissances. La CDRTU a également facilité le débat sur les difficultés émergeant des activités de recherche transfrontalières. D'autres efforts ont mené à la création d'une faculté d'études avancées pour des étudiants, des chercheurs et le personnel. Afin d'étendre l'échelle et l'ampleur des activités, trois nouveaux thèmes de recherche ont été présentés et développés sur toute la durée du projet. Les nouveaux thèmes comprennent notamment la recherche sur le cerveau, l'angiogenèse et la génomique fonctionnelle dans le diabète et l'obésité. Les résultats de la recherche ont été diffusés pendant des ateliers et colloques et par le biais de contacts établis avec les PME (petites et moyennes entreprises), et l'exploitation des données a été débattue. Les activités du projet SERA aideront à renforcer la participation de la Roumanie à l'EER et permettront aux chercheurs et aux PME d'être compétitifs sur la scène mondiale.
