European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
Contenu archivé le 2024-06-16

The discovery of future neuro-therapeutic molecules

Article Category

Article available in the following languages:

De petites molécules pour des cellules souches neuronales

Les scientifiques européens ont utilisé la génétique des produits chimiques pour obtenir des molécules qui pourraient être utilisées comme médicaments régénératifs dans le traitement des maladies neurologiques et neurodégénératives.

Économie numérique icon Économie numérique

Les cellules souches renferment un énorme potentiel pour les médicaments régénératifs utilisés dans la réparation des tissus et les thérapies. Cependant, malgré des recherches massives, la manipulation et la conservation des propriétés des cellules souches demeurent un défi majeur pour les scientifiques partout dans le monde. Les petites molécules peuvent remplacer les facteurs de signalisation biologiques dans la conservation des cellules souches d'embryons de souris. Une approche analogue pourrait convenir aux autres populations de cellules souches. Les modulateurs chimiques augmentant la croissance, la survie ou la différenciation des cellules neuronales présentent un réel potentiel pour les stratégies préventives et régénératives dans le cadre des maladies neurodégénaratives. De même, les inhibiteurs pourraient bloquer la prolifération des cellules souches des cancers neuronaux. Le but ultime du projet Neuroscreen («The discovery of future neuro-therapeutic molecules») financé par l'UE était de découvrir de nouveaux médicaments contre les maladies neurologiques et le cancer pouvant être utilisés dans le cadre de la médecine régénérative. Plus particulièrement, les partenaires du projet ont voulu concevoir des essais biologiques en vue de développer et évaluer la capacité de modulation biologique des petites molécules. Ces molécules ont été conçues et synthétisées grâce à des procédés chimiques avancés. Elles ont été testées sur des lignes de cellules neuronales humaines et de rongeurs avant d'être appliquées à des cellules souches neuronales. Les partenaires ont émis l'hypothèse selon laquelle les petits composés avaient un énorme potentiel commercial et qu'ils seraient rapidement mis sur le marché. Ils pourraient également servir d'additifs pour les milieux de culture, réduisant ainsi le coût de la culture des cellules souches. Par ailleurs, les procédures visant à vérifier la qualité des cellules souches neuronales ont été normalisées. Une infrastructure de stockage a également été mise en place. Cela a permis de garantir une certaine homogénéité au niveau des composés biologiques. Le projet Neuroscreen a permis l'adoption d'une méthode de travail efficace à partir d'essais biologiques uniques et une banque de cellules souches permettant l'automatisation de l'analyse des petits composés. Ces outils joueront un rôle déterminant dans la conversion des connaissances en vue de créer de nouveaux produits, procédés et services propices aux patients et à la santé publique en général.

Découvrir d’autres articles du même domaine d’application