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Validation of recently developed diagnostic and prognostic markers and identification of novel markers for prostate cancer using European databases

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La quête de marqueurs spécifiques et fiables du cancer de la prostate

L'antigène actuellement utilisé pour détecter le cancer de la prostate (PSA) manque de spécificité et de sensibilité, conduisant souvent à diagnostiquer à tort un cancer. Un projet de l'UE a découvert un ensemble prometteur de biomarqueurs de la prostate et l'a soumis à une évaluation clinique.

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Le cancer de la prostate est le plus fréquent en Europe est une cause importante de décès chez les hommes. Le dosage du PSA sérique, un biomarqueur du cancer de la prostate, ne fait pas de différence entre un cancer agressif et des conditions bénignes de la prostate. Le dosage du PSA peut donc conduire à des effets secondaires indésirables par suite du traitement inutile de tumeurs bénignes. Il convient donc de disposer de méthodes pour obtenir un diagnostic précoce et classer les risques selon que les patients sont atteints d'un cancer de la prostate qui menace leur survie, ou qu'ils bénéficient d'un pronostic plus favorable. La mise au point d'une nouvelle stratégie de gestion du cancer de la prostate impose de rechercher la présence de biomarqueurs très sensibles et spécifiques dans des prélèvements histopathologiques bien caractérisés. Le projet P-MARK («Validation of recently developed diagnostic and prognostic markers and identification of novel markers for prostate cancer using European databases») financé par l'UE a coordonné une vaste étude de dépistage à l'échelle européenne pour trouver de meilleurs marqueurs de diagnostic et de pronostic du cancer de la prostate. Les centres cliniques collaborant à P-MARK ont réalisé un référentiel européen du cancer de la prostate, en vue de mieux comprendre l'étiologie de la maladie. Le projet a recherché de nouveaux biomarqueurs via une approche optimisée de protéomique. Les biomarqueurs potentiels sélectionnés ont été étudiés plus avant afin d'établir leur utilité clinique. La biobanque européenne sur le cancer de la prostate contient un ensemble pleinement annoté d'échantillons de sang et d'urine venant de diverses étapes des cas de cancer et de sujets témoins. Les profils protéomiques des sujets atteints et témoins ont conduit à identifier de nouveaux marqueurs, et à évaluer des marqueurs qui se sont récemment avérés prometteurs. L'étude de ces nouveaux biomarqueurs a conduit à sélectionner l'ostéoprotégerine, la multi-kallikréine et le PCA 3 (prostate cancer antigen 3) pour d'autres études de validation. Ces molécules seront évaluées dans un cadre clinique afin de conduire à un outil d'indication du risque de cancer de la prostate. On peut s'attendre à la mise au point de stratégies économiques de dépistage susceptibles de renforcer la détection précoce du cancer de la prostate. En outre, les travaux sur la multi-kallikréine pourraient conduire à des tests commerciaux de diagnostic et à des tests cliniques précoces pour évaluer le rôle en tant qu'indicateur du risque du cancer de la prostate. Le projet P-MARK et la biobanque d'échantillons qui continue d'évoluer faciliteront la validation de biomarqueurs pour le diagnostic, le pronostic et les paramètres thérapeutiques de ce cancer très répandu.

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