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Contenu archivé le 2023-03-16

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Le nombre de femmes dans le monde de la science est trop faible

Une nouvelle étude a révélé certains chiffres alarmants montrant que le nombre de femmes dans le domaine de l'ingénierie, la physique et l'informatique est très faible dans les pays développés et est en déclin dans les autres. Menée par des experts en questions internationales...

Une nouvelle étude a révélé certains chiffres alarmants montrant que le nombre de femmes dans le domaine de l'ingénierie, la physique et l'informatique est très faible dans les pays développés et est en déclin dans les autres. Menée par des experts en questions internationales sur les différences entre les sexes, la science et les technologies du Women in Global Science & Technology et de l'organisation pour les femmes dans la science dans le monde en développement et financée par la Fondation Elsevier, l'étude représente les opportunités et obstacles auxquels les femmes de la science sont confrontées au Brésil, dans l'UE, en Inde, en Indonésie, en Corée, en Afrique du Sud et aux États-Unis. De nombreux efforts sont lancés dans ces pays pour offrir aux femmes un meilleur accès à une éducation scientifique et technologique. Pourtant, la recherche ne montre pas des résultats positifs, notamment dans les domaines de l'ingénierie, de la physique et de l'informatique, où les femmes constituent moins de 30% des personnes inscrites dans ces programmes. Et bien que d'autres pays enregistrent une augmentation des femmes étudiant la science et la technologie, ces faits n'ont pas entraîné une augmentation des femmes sur le lieu de travail. En fait, les statistiques des femmes travaillant actuellement dans ces domaines diminuent en général. «Ces pays fonctionnent sous un paradigme selon lequel si nous donnons aux jeunes filles et aux femmes un plus grand accès à l'éducation, elles atteindront finalement la parité avec les hommes dans ces domaines», commente Sophia Huyer, chercheuse principale et directrice de Women in Global Science & Technology. «Cela a dicté notre approche au problème depuis des années et nous n'observons que des changements incrémentiels. Ce rapport indique que l'accès à l'éducation n'est pas une solution en soi. Ce n'est qu'une partie d'une approche multi-dimensionnelle de prise de décisions. Il n'y a pas de solution unique.» Face à ces résultats, l'Union européenne agit à travers plusieurs initiatives inscrites dans le septième programme-cadre (7e PC) visant à encourager la participation des femmes dans la recherche et l'innovation. L'initiative de la Science dans la société offre un soutien financier aux organisations de recherche visant à établir des plans d'équité de genre. Le programme finance également la formation aux chercheurs pour mieux intégrer les questions de différences de sexes dans les projets de recherche. Parallèlement, les Actions Marie Sklodowska-Curie encouragent les femmes à travailler dans la recherche et par un ensemble de mesures les aidant à équilibrer leurs carrières et leurs vies personnelles. Près de 40% des personnes bénéficiant des subventions Marie Sklodowska-Curie financées par le programme-cadre de recherche (7e PC) actuel de l'UE sont des femmes. Les données rassemblées par l'étude offrent quelques indications de la marche à suivre. Elles montrent que la parité des femmes dans les sciences, la technologie et l'innovation (STO) est associée à un nombre de facteurs d'autonomisation. Les principaux facteurs de parité sont un statut économique plus élevé, des rôles plus importants dans le monde gouvernemental et la politique, l'accès à des ressources économiques, productives et technologiques, des soins de santé de qualité et des ressources financières. Les résultats montrent également que les femmes ont une plus grande parité dans les pays où les politiques gouvernementales soutiennent les soins de santé prodigués aux enfants, les salaires égaux et l'intégration de la problématique homme-femme. L'une des principales constatations est que peu de pays compilent des informations ventilées par sexe consistentes et fiables dans tous les domaines, ce qui entrave leur capacités à établir des politiques et programmes efficaces. «Nous avons découvert que l'absence de ces éléments crée une situation de vulnérabilité pour les pays qui veulent se positionner avantageusement en tant qu'économie de connaissance», commente Huyer. «Aucun pays ou région ne remplit tous les critères et certains échouent. Il y a donc un énorme gaspillage de ressources. Nous gaspillons nos ressources à éduquer les femmes sans aller plus en profondeur, ce qui nous met en situation défavorable quant au potentiel énorme qu'elles représentent.» «Cette évaluation ambitieuse est un point de départ important pour mesurer la participation des femmes et des jeunes filles dans la science, la technologie et l'innovation dans les pays émergents et en développement», commente David Ruth, directeur de la fondation Elsevier. «Cette étude permet d'identifier les domaines clés de forces et de faiblesses nationales et nous espérons qu'elle formera la base de politiques factuelles et contribuera à une progression générale.»Pour plus d'informations, consulter: Women in Global Science & Technology http://www.wigsat.org Science: it's a girl thing! http://science-girl-thing.eu/

Pays

États-Unis

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