La séquestration du dioxyde de carbone dans les aquifères salins
L'un des problèmes les plus pressants auxquels l'humanité est confrontée est comment ralentir le réchauffement climatique. Les émissions de CO2 dans l'atmosphère constituent l'une des causes principales du réchauffement et donc, l'une des solutions consisterait à bloquer ces émissions. Les aquifères transportant de l'eau saline pourraient constituer une possibilité pour la séquestration du CO2.Le projet CO2-MATE («CO2 Multiphase reactive transport modelling») a utilisé la modélisation à haute résolution et des méthodes expérimentales pour étudier le flux de CO2 et son transport dans les aquifères salins. Le but était de mieux comprendre les mécanismes de séquestration pour les modéliser de manière réaliste.Les chercheurs ont utilisé un modèle Darcy-Boussinesq dans lequel le nombre de Rayleigh constitue le paramètre important. À l'aide d'une nouvelle relation théorique, ils ont montré que le taux de dissipation détermine le flux de dissolution et le taux de mélange aux liquides. Les preuves informatiques ont montré que dans certaines conditions, le flux de dissolution était constant et indépendant du nombre de Rayleigh. Leurs découvertes suggèrent qu'il existe un besoin d'explications alternatives pour la mise à l'échelle non linéaire.Le travail du projet a également montré que la dynamique des flux et certaines fonctions macroscopiques du courant migratoire pouvaient être reproduites à l'aide d'un modèle d'interface unidimensionnel. Le projet a également étudié l'hétérogénéité aquifère et la dissolution de la calcite pendant le mélange convectif du CO2 dans un aquifère carbonate.Les résultats du travail réalisé sur CO2-MATE contribueront au développement d'outils numériques praticables. À son tour, cela pourrait améliorer la planification et le contrôle des sites où du CO2 est injecté.