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Cooperative Communications with Confidential Messages

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L'échange sécurisé de données dans les réseaux ad hoc

La coopération entre les nœuds risque de rendre les réseaux sans fil vulnérables et plus sensibles aux attaques. Des scientifiques financés par l'UE ont exploré les problèmes de sécurité touchant les réseaux ad hoc.

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Dans un avenir proche, les réseaux sans fil conventionnels devraient être supplantés par des réseaux décentralisés, avec différents terminaux mobiles rejoignant et quittant le réseau. Lors de la conception de ces systèmes, il faut accorder une grande importance à l'échange fiable de données confidentielles entre des nœuds de réseau sécurisés. Le projet CCCM («Cooperative communications with confidential messages») s'est consacré à l'amélioration de la sécurité des réseaux ad hoc, dans lesquels des nœuds hétérogènes ne peuvent pas échanger de clés cryptographiques dans un secret absolu. L'idée de base était de concevoir un réseau dans lequel les données sont transmises de la source au nœud de destination avec une puissance minimale. Dans une large mesure, ceci permettrait d'éviter que des noeuds malveillants reçoivent des données qui ne leur sont pas destinées. Pour augmenter le débit, d'autres éléments amis seraient en mesure de coopérer avec l'expéditeur. Pour une puissance donnée, le projet a cherché à maximiser la fiabilité et le débit de réseaux ad hoc sans fil tout en garantissant la confidentialité des communications. Le projet a constaté que les nœuds coopératifs améliorent la sécurité globale du réseau, soit en agissant comme relais, soit en envoyant des interférences aux intrus (brouilleurs). À l'exception des mobiles, de tels nœuds pourraient être fixes, ce qui permettrait d'améliorer la sécurité des transmissions dans les réseaux d'infrastructure gérés. En particulier, le projet a renforcé le débit confidentiel lorsque le réseau ad hoc était modélisé dans un réseau carré. Les scientifiques ont également découvert qu'il était possible de préserver la confidentialité des données vis-à-vis des nœuds intermédiaires. Ce concept s'est avéré utile car il a permis des transmissions sécurisées via des nœuds coopératifs non sécurisés. Dans un tel cas, leur utilisation en tant que brouilleurs s'est avérée plus efficace que pour leur contrepartie relais. Un autre volet du projet visait à combiner la théorie de l'information avec les techniques cryptographiques conventionnelles. Dans ce cadre, des liaisons parfaitement sûres, assurées par des nœuds coopératifs, ont été utilisées pour échanger des clés secrètes entre les parties autorisées, ce qui a permis d'améliorer la confidentialité des débits. Les résultats du projet ouvrent de nouvelles possibilités pour les communications coopératives. En particulier, au-delà des réseaux ad hoc mobiles, les techniques de cryptographie dérivant de la théorie de l'information pourraient trouver des applications pratiques dans un grand nombre de domaines. Citons ainsi la communication en champ proche et les réseaux d'identification par fréquence radio, les systèmes de codage de réseau, la sécurité de l'informatique sociale et le respect de la vie privée sur les réseaux intelligents.

Mots‑clés

Données sécurisées, échange de données, réseaux sans fil, données confidentielles, nœuds de réseau, communications coopératives, cryptographie, nœud coopératif, brouilleurs, transmission sécurisée, débit secret, théorie de l'information

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