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Contenu archivé le 2022-12-07

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Les chercheurs européens découvrent de nouveaux risques liés au tabac

Des travaux de recherche menés par des scientifiques européens révèlent que fumer peut réduire à néant les effets de soins dentaires coûteux. Selon leurs conclusions, le tabagisme et la carie dentaire sont étroitement liés, et les soins dentaires tels que les plombages peuvent...

Des travaux de recherche menés par des scientifiques européens révèlent que fumer peut réduire à néant les effets de soins dentaires coûteux. Selon leurs conclusions, le tabagisme et la carie dentaire sont étroitement liés, et les soins dentaires tels que les plombages peuvent perdre leur efficacité, ce qui cause des maladies et infections bucco-dentaires. Le groupe de travail européen sur le tabagisme et l'hygiène bucco-dentaire a constaté qu'arrêter de fumer peu de temps avant ou jusqu'à huit semaines après avoir reçu des soins dentaires peut sensiblement augmenter l'efficacité potentielle de ces soins. Les soins dentaires ne sont pas seuls en cause, mais également les traitements complémentaires, tels que les pommades et les antibiotiques, qui voient leur efficacité réduite pour les soins dentaires. Dans le rapport, il est vivement conseillé aux dentistes d'avertir les patients de ces dangers. Alors qu'il est généralement admis que fumer peut provoquer le cancer de la bouche et la perte de dents, le public est moins conscient de ces autres risques. Parallèlement, des chercheurs du gouvernement britannique ont découvert que certains pulvérisateurs d'eau utilisés par les dentistes contiennent un taux élevé d'agents pathogènes opportunistes qui pourraient provoquer le décès de patients sensibles. Des germes de mycobactéries et de legionella, pouvant déclencher une pneumonie mortelle dans les cas de cancer ou de VIH chez des patients recevant des soins dentaires, ont été détectés dans les pulvérisateurs. Les chercheurs ont constaté que le taux d'agents pathogènes opportunistes dépassait le niveau de sécurité fixé par l'UE pour l'eau potable dans 52 des 55 cabinets dentaires contrôlés dans le sud-ouest de l'Angleterre, certains dépassant jusqu'à 1200 fois la limite. Environ 10% des échantillons contenaient des streptocoques oraux. C'est grâce à ces tests que les chercheurs ont pu constater que la bactérie avait été aspirée dans les instruments, car cette bactérie ne se trouve normalement que dans la bouche.

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