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Contenu archivé le 2024-06-18
Investigating how pathogen effector recognition by plant resistance proteins activates defence

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Comprendre les mécanismes de défense des végétaux

Les végétaux évoluent constamment pour trouver de nouvelles manières de se défendre contre les attaques d'agents pathogènes. Des chercheurs étudient ces mécanismes de lutte contre les maladies pour en déduire des applications potentielles pour le développement durable des cultures.

Lorsque les végétaux sentent une attaque d'un agent pathogène, ils tuent généralement les tissus avoisinants afin d'isoler l'attaque et d'éviter sa propagation (mort cellulaire localisée). Dans ce qui peut s'apparenter à une sorte de course aux armements, les agents pathogènes ont évolué avec des «protéines effectrices» pour repousser cette première ligne de défense. En représailles, les végétaux ont évolué avec un arsenal de «protéines de résistance». Le projet PLANT-DEF-MECH («Investigating how pathogen effector recognition by plant resistance proteins activates defence»), financé par l'UE, a été mis en place pour étudier comment ces protéines de résistance initient une réaction de défense lorsqu'elles reconnaissent les protéines effectrices pathogènes. Les chercheurs ont étudié le phénomène en utilisant des plants de tabac génétiquement modifiés et d'autres techniques avancées de biologie moléculaire. Ils ont observé que deux protéines, RRS1 et RPS4, fonctionnent ensemble pour faciliter l'activation des défenses des végétaux. Ces protéines font partie d'un grand groupe de protéines de résistance qui trompent les protéines effectrices pathogènes grâce à leurs structures uniques. Comme preuve de leur coopération, les chercheurs ont établi que sans la présence de RRS1, RPS4 ne peut pas faciliter une réponse immunitaire contrôlée. De plus, sans la présence de RPS4, RRS1 reste inactive. Ces études vont aboutir à une série de recherches sur les interactions structurelles des protéines au cours des réactions de défense. Le travail futur se concentrera sur la manière dont ces informations peuvent être appliquées aux végétaux et aux agents pathogènes pour immuniser durablement certaines cultures importantes.

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