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Selon les scientifiques, il n'existe aucune preuve de l'effet cancérigène de l'uranium appauvri

L'exposition aux radiations émises par l'uranium appauvri n'a aucun effet observable sur la santé humaine, tel est l'avis rendu par le groupe d'experts scientifiques indépendants et transmis à la Commission européenne ce 6 mars. Bien que l'éventualité d'un effet combiné de l'e...

L'exposition aux radiations émises par l'uranium appauvri n'a aucun effet observable sur la santé humaine, tel est l'avis rendu par le groupe d'experts scientifiques indépendants et transmis à la Commission européenne ce 6 mars. Bien que l'éventualité d'un effet combiné de l'exposition à des produits chimiques toxiques et cancérigènes et à des radiations ne peut être exclue, les experts ont conclu qu'il n'existe aucune preuve confirmant cette hypothèse. "Je remercie les experts pour la rapidité avec laquelle ils ont rendu leurs conclusions. Mes collègues de la Commission et moi en tiendrons compte lors des discussions sur la nécessité de prendre des mesures complémentaires relatives à la santé et à la situation écologique dans les Balkans. J'attends également avec impatience les résultats des travaux effectués par les autres organes compétents en la matière", a déclaré la Commissaire européenne en charge de l'Environnement, Margot Wallström suite à la réception du rapport. Les experts ont conclu que le risque de contracter la leucémie est de loin inférieur à celui de voir apparaître d'autres types de cancers car la période de latence est plus courte. L'exposition à l'uranium appauvri suite à la contamination de l'environnement ou de la chaîne alimentaire a également été prise en considération. Le groupe d'experts a conclu que les doses absorbées, notamment par ingestion d'eau contaminée ou provenant du sol, ou encore par la consommation d'aliments contaminés, seraient extrêmement faibles. Selon les analyses des experts, l'exposition à l'uranium appauvri serait faible, de l'ordre de celle que l'on trouve dans la nature. Pour les experts, il n'y a donc aucune raison de croire que les produits chimiques pourraient avoir une influence sur l'intensité des effets potentiels des radiations. Le groupe d'experts a étudié les caractéristiques, les propriétés et les applications de l'uranium et de l'uranium appauvri. Ils ont analysé les modes d'exposition directs pour les êtres humains ainsi que l'exposition résultant de la contamination de l'environnement, le comportement de l'uranium dans le corps humain et les effets sur la santé, reconnus scientifiquement, par unité d'exposition. Les experts avaient été invités à analyser la toxicité chimique de l'uranium, mais l'avis rendu concerne uniquement les conséquences d'une exposition aux radiations pour la santé. Le groupe a estimé qu'il n'était pas en mesure de se prononcer sur le cas de personnes exposées à l'uranium appauvri sans connaître les circonstances spécifiques de l'exposition. Il a conclu qu'il conviendrait plutôt de surveiller l'environnement que les individus. Le groupe considère en outre qu'il n'est pas qualifié pour fournir des conseils sur la nécessité éventuelle de mesures de décontamination. Selon l'avis rendu, toute intervention doit être fondée sur la connaissance de chaque cas particulier. Le groupe d'experts a été mis sur pied à la demande de la Commission européenne suite aux préoccupations exprimées par plusieurs Etats membres concernant les cas de cancer observés chez les soldats ayant servi au Kosovo, où de l'uranium appauvri a été employé. D'après le Traité de l'Euratom, les risques liés aux rayonnements ionisants relèvent de la responsabilité de la Communauté.

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