Skip to main content
Aller à la page d’accueil de la Commission européenne (s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS

Article Category

Contenu archivé le 2022-12-21

Article available in the following languages:

Des recherches pour le développement durable s'imposent, affirment les Suédois

D'après le ministre suédois de l'Environnement, Kjell Larsson, aucun autre domaine ne dépend autant de la recherche que la politique de l'environnement. Lors de l'ouverture d'une conférence de haut niveau intitulée "Bridging the gap between sustainability, research and sector ...

D'après le ministre suédois de l'Environnement, Kjell Larsson, aucun autre domaine ne dépend autant de la recherche que la politique de l'environnement. Lors de l'ouverture d'une conférence de haut niveau intitulée "Bridging the gap between sustainability, research and sector integration" (Combler le fossé entre développement durable; recherche et intégration sectorielle), M. Larsson a déclaré qu'il espérait que des discussions sérieuses permettraient d'influencer les décisions portant sur les questions clés du développement durable de demain. On a demandé aux participants à la conférence de se pencher sur le fossé existant entre la recherche pour un développement durable et les mesures politiques actuellement d'application. Ils discuteront également des secteurs qui pourraient bénéficier de la recherche pour un développement durable et de la façon dont celle-ci pourrait donner lieu à de nouvelles mesures politiques. La Suède, assurant actuellement la Présidence de l'UE, espère que les débats influenceront de façon déterminante le Sixième plan d'action communautaire pour l'environnement, le Cinquième programme-cadre et la stratégie communautaire pour un développement durable. Les décideurs politiques comptent sur la recherche pour disposer d'informations factuelles qui serviront de base aux prochaines décisions, a déclaré M. Larsson. "La recherche est nécessaire pour identifier les problèmes, trouver des solutions et tester en permanence ces solutions ainsi que les objectifs fixés. Il est par ailleurs important de réduire autant que faire se peut le laps de temps qui s'écoule entre la présentation de nouveaux résultats de recherche et le moment où les décisions politiques sont prises." M. Larsson compte également au nombre de ceux qui pensent qu'il appartient aux scientifiques européens d'aider les citoyens à comprendre les problèmes environnementaux et les possibilités d'avenir, "à défaut de quoi aucun changement n'est possible." Il a également souligné l'importance d'une approche multidisciplinaire en matière de recherche environnementale et a critiqué les scientifiques qui, selon lui, n'ont pas adhéré à ce concept suffisamment tôt: "La recherche sur l'environnement aurait pu bénéficier considérablement de la recherche multidisciplinaire si la communauté scientifique avait accepté d'emblée cette idée." Toutefois, il a admis que le caractère "intersectoriel" de la recherche environnementale avait également posé des problèmes aux hommes politiques. "La politique de l'environnement, par exemple, n'était auparavant qu'un domaine politique parmi d'autres," a expliqué M. Larsson. "Les considérations environnementales n'ont pas été mises dans la balance suffisamment tôt pour influencer la programmation de secteurs importants de la société où l'impact environnemental est des plus sévères... Ce n'est qu'aujourd'hui que l'approche intersectorielle - intégration sectorielle, responsabilité sectorielle - est devenue un élément important de la politique environnementale." Depuis qu'elle préside l'UE, la Suède n'a pas hésité à prendre la parole à ce sujet et met en pratique ce qu'elle recommande, a affirmé M. Larsson: "Nous sommes bien conscients du rôle crucial de la recherche environnementale dans la politique nationale de l'environnement. Il en va de même pour les efforts de négociation sur le plan international." Dans ce contexte, les propositions de la Commission pour le nouveau programme-cadre de RDT sont "très satisfaisantes", a ajouté M. Larsson, s'avouant toutefois déçu par le fait qu'il n'y ait pas de connexion claire avec le Sixième plan d'action pour l'environnement (6e PAE). "Il existe un large consensus entre les Etats membres à propos des priorités du Sixième plan d'action (lutte contre les changements climatiques, protection de la nature et biodiversité, environnement, santé en tant que telle, gestion durable des ressources naturelles et des déchets) et des besoins énoncés en termes de recherche. Il est donc très important que ces priorités soient associées de façon claire au programme de recherche [de la Commission]". Pourtant, Philippe Busquin, le Commissaire européen en charge de la Recherche, également présent à la conférence, a réaffirmé l'engagement la Commission en faveur du développement durable. "Je souhaite que le développement durable imprime sa marque sur l'espace européen de la recherche," a-t-il annoncé à Stockholm. D'ailleurs, dans les propositions de la Commission pour le prochain programme-cadre, le développement durable est une priorité pour les productions cognitives et technologiques, notamment dans le domaine des transports, de l'énergie et de la mobilité, a-t-il expliqué. En fait, les recherches financées par des fonds communautaires ont déjà contribué à certains objectifs de développement durable, "en réduisant la consommation d'eau et en augmentant la productivité de l'eau pour la production de papier, en fournissant des méthodes d'évaluation fiables des coûts externes de différents cycles de combustible, en établissant des modèles climatiques et des analyses permettant de comprendre les changements climatiques anthropogéniques et d'y répondre". "Travailler ensemble afin de réduire le laps de temps qui s'écoule entre la présentation de nouveaux résultats de recherche et le moment où les décisions politiques sont prises est une question clé pour nous," a conclu M. Larsson.

Pays

Suède

Mon livret 0 0