La Commission négocie un contrat de 19,4 millions d'euros sur la génomique
La Commission européenne a entamé des négociations avec un institut européen de bioinformatique et plusieurs autres centres de recherche européens pour le développement de la nouvelle génération d'outils bioinformatiques qui seront utilisés pour découvrir les secrets du matériel génomique. Le consortium, dirigé par l'institut européen de bioinformatique qui fait partie du Laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL) développera des systèmes bioinformatiques de pointe (c'est-à-dire des technologies informatiques conçues spécialement pour la recherche biologique). Le but est de trouver des moyens plus rapides et plus complets que les moyens actuellement disponibles pour déchiffrer la signification des données génomiques, dont la quantité augmente rapidement depuis l'aboutissement récent du projet de génome humain. "Il est impératif pour l'Europe de garantir sa compétitivité dans ce domaine si nous ne voulons pas devenir "clients" pour les technologies développées ailleurs et "consommateurs" des produits et services proposés par nos concurrents," a déclaré Peter Kind, Directeur en charge des actions de recherche pour la santé à la Commission européenne. Il s'agit là du premier résultat tangible de l'initiative concernant les génomes et la santé humaine, lancée par le Commissaire en charge de la Recherche, Philippe Busquin, il y a moins de 6 mois et de la contribution financière la plus importante jamais apportée par la Commission européenne dans le domaine de la bioinformatique. "Dans le cadre de l'Espace européen de la recherche, le projet permettra à notre institut européen de bioinformatique et à nos collaborateurs de développer de nouveaux outils informatiques performants essentiels à l'ère post-génomique," a déclaré Fotis Kafatos, Directeur général de l'EMBL.