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Ordered hetero- and Nano-structures with Epitaxial Dielectrics for magnetic and electronics Applications

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Une coopération entre l'UE et la Russie dans les nanostructures

Une initiative financée par l'UE a lancé un nouveau chapitre de la coopération entre l'UE et la Russie. Elle vise à renforcer la collaboration dans le domaine des matériaux nanostructurés ultra minces.

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Les structures hétérogènes et les couches minces nanostructurées peuvent avoir des propriétés électroniques et magnétiques sans équivalent. Elles pourraient améliorer les performances des dispositifs de stockage des données, des dispositifs électroniques moléculaires ou à base de capteurs. La Russie est un leader de la recherche dans les structures hétérogènes et nanométriques, avec des diélectriques par dépôt épitaxial. Le projet ONDA (Ordered hetero- and nano-structures with epitaxial dielectrics for magnetic and electronics applications) a regroupé des chercheurs de Russie et de trois pays d'UE, pour conduire des expériences et des recherches. L'un des travaux du projet portait sur l'étude de l'effet de la couche barrière induite par des fluorures ioniques ultra minces. Les scientifiques ont conclu que ces couches ultra minces de fluorures sont une barrière extrêmement efficace contre l'oxydation du semi-conducteur servant de substrat. Ceci pourrait être intéressant dans la fabrication d'isolants ou de semi-conducteurs ultra minces, dont les performances dépendent d'une ingénierie très précise de l'interface, à l'échelle nanométrique. Les chercheurs ont fabriqué de nouveaux types de structures hétérogènes nanométriques, ferromagnétiques ou antiferromagnétiques, à base de fluorures, en faisant varier l'épaisseur de la couche intermédiaire ainsi que la nanostructuration de la surcouche ferromagnétique (depuis des nanoparticules jusqu'à des couches continues). Ils ont étudié les propriétés magnétiques et observé des effets magnétiques de proximité aux interfaces entre les matériaux ayant des comportements magnétiques différents. Les scientifiques ont utilisé une nouvelle technique sensible en surface pour étudier l'orientation des molécules, l'ordre dans les couches et la réactivité chimique à l'interface entre des couches minces organiques et le substrat minéral. Les résultats étaient extrêmement encourageants pour l'étude approfondie des interfaces organiques sur des diélectriques, où la charge électrique peut empêcher d'utiliser des techniques classiques et courantes de spectroscopie électronique. Une autre réussite a été la croissance de structures hétérogènes à partir de matériaux conducteurs d'ions. Ces matériaux pourraient conduire à de nouvelles catégories d'électrolytes solides, efficaces pour le stockage d'énergie et pour des capteurs de gaz miniaturisés. L'équipe a préparé et étudié de nouveaux types de nanoparticules magnétiques et bimagnétiques, dans lesquelles la coquille et le cœur sont tous deux magnétiques ou antiferromagnétiques. Ces systèmes ont de nouvelles propriétés intéressantes, comme des températures de blocage superparamagnétique ou une coercivité réglable. Les résultats du projet ont été présentés lors de conférences et ont été publiés dans des revues internationales à comité de lecture. Une liste des publications est disponible sur le site web du projet.

Mots‑clés

Russie, matériaux nanostructurés ultra minces, structures hétérogènes, diélectriques par dépôt épitaxial

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