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Le secrétaire d'Etat espagnol aux Sciences et aux Technologies, a bon espoir de relever les défis qui attendent la Présidence

Le secrétaire d'Etat espagnol aux Sciences et aux Technologies, M. Ramón Marimón, a déclaré à CORDIS Nouvelles qu'il était confiant sur le fait que la Présidence espagnole parvienne, durant l'échéance des six prochains mois, à obtenir un accord sur un certain nombre de questio...

Le secrétaire d'Etat espagnol aux Sciences et aux Technologies, M. Ramón Marimón, a déclaré à CORDIS Nouvelles qu'il était confiant sur le fait que la Présidence espagnole parvienne, durant l'échéance des six prochains mois, à obtenir un accord sur un certain nombre de questions litigieuses touchant les milieux de la recherche. D'ici fin juin, la Présidence ne devra pas ménager ses efforts aux yeux des milieux de la recherche, qui espèrent un accord sur le Sixième programme-cadre (6ème PCRD) lors du Conseil Recherche de mars, l'annonce d'actions complémentaires pour la mise en oeuvre des objectifs et des mesures auxquelles s'est engagé le Conseil de Lisbonne il y a deux ans et - on l'espère - un accord sur l'emplacement de l'Autorité européenne de la sécurité alimentaire (AESA). M. Marimón concède que le calendrier est serré - le Parlement doit adopter un avis sur les propositions de la Commission concernant les règles de participation avant le Conseil Recherche en mars, mais il est persuadé que tel sera le cas. Il est également confiant sur le fait que les ministres européens de la Recherche auront peu de difficultés à parvenir à un consensus le 11 mars. "Il reste des points à clarifier concernant la structure. J'entends par là les explications précises que doit fournir la Commission en ce qui concerne la mise en oeuvre d'instruments spécifiques, par exemple, mais c'est ce qu'elle est entrain de faire. J'estime donc qu'en dépit des courts délais le débat concernant le Sixième programme-cadre (6ème PCRD) est déjà bien avancé et que les points de vue sont beaucoup plus proches qu'ils ne l'étaient auparavant", a-t-il déclaré à CORDIS Nouvelles. Le Conseil de Barcelone, en mars, aura lieu à un moment intéressant, selon M. Marimón, dans la mesure où l'euro indique actuellement la profondeur et la force du marché unique, où les innovations peuvent avoir un large impact et être très fécondes. "Nous sommes maintenant dans une position propice à l'association de la recherche et développement et de l'innovation", a noté M. Marimón. "C'est dans ce contexte que l'initiative sur les biotechnologies sera mise en avant [à Barcelone], une initiative qui regroupe non seulement les chercheurs mais aussi l'industrie, le secteur financier, l'environnement et les questions éthiques", a-t-il déclaré. Les biotechnologies sont l'une des questions au coeur de la relation entre la science et la société, que la Présidence espagnole a l'intention d'aborder, a assuré M. Marimón à CORDIS Nouvelles. "Je ne partage pas l'opinion selon laquelle la société s'en désintéresse [de la science]", a déclaré le secrétaire d'Etat. "Je pense qu'elle s'y intéresse beaucoup, mais qu'il arrive parfois que les canaux de communication fassent défaut". A titre d'exemple, M. Marimón a cité le génie génétique. "On ne comprend pas parfois qu'avoir de meilleurs transplants passe par un progrès du génie génétique. Parfois les gens sont partisans des premiers mais pensent que nous devrions nous garder d'encourager le second. Dans les biotechnologies, il y a parfois beaucoup de confusion". Interrogé sur le fait de savoir s'il partageait l'opinion du Commissaire européen à la Recherche, M. Philippe Busquin, pour qui ce large désintérêt tient en partie au portrait brossé par les médias, M. Marimón a souligné que les médias ne peuvent être les seuls chargés de susciter l'intérêt et la prise de conscience. "Il est vrai qu'une meilleure couverture médiatique de ces sujets serait également utile, mais [...] je pense qu'il en va de la responsabilité de chacun, scientifiques, entreprises et médias, de cadrer les choses. Seule cette démarche nous permettra d'obtenir le juste équilibre entre les avantages et les inconvénients potentiels". Soulignant le fait qu'il existe un intérêt pour la science parmi les citoyens européens, M. Marimón a relevé le succès de la première semaine espagnole des sciences, qui s'est tenue récemment et a été accueillie avec un grand enthousiasme, a-t-il dit. "La société comprend de plus en plus qu'être un citoyen dans le siècle actuel impose d'y voir clair, dans la mesure où l'on est sans cesse confronté à des questions de sécurité alimentaire, de développements possibles en matière de santé et d'environnement. [...] Je pense que c'est à ce niveau que réside l'intérêt. Le problème est que nous manquons parfois d'informations de fond pour montrer que les risques sont évalués à leur juste mesure", a-t-il déclaré. L'Autorité européenne de la sécurité alimentaire (AESA) figure parmi les exemples d'institutions destinées à garantir une minimalisation des risques aux citoyens européens. Bien que la création de l'AESA ait été décidée, les chefs d'Etats et de gouvernements européens ne se sont pas entendus sur son emplacement. Le Secrétaire d'état espagnol espère qu'un accord pourra être conclu dans le cadre de la Présidence assumée par son pays. "De nombreuses questions sont ouvertes et nous espérons les régler sous notre Présidence. Je suis certain que la discussion aura lieu", a-t-il déclaré. Autant de responsabilités qui ne sont pas minces pour le tout jeune secrétariat d'Etat espagnol aux Sciences et aux Technologies, créé en 2000; mais M. Marimón semble confiant sur le fait que son pays ne décevra pas.

Pays

Espagne

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