Skip to main content
Aller à la page d’accueil de la Commission européenne (s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
CORDIS Web 30th anniversary CORDIS Web 30th anniversary
Contenu archivé le 2024-06-18
Physical forces involved in collective migration of mesenchymal versus epithelial cells

Article Category

Article available in the following languages:

Les forces physiques dans la migration des cellules

Les chercheurs européens ont mis en question la perception actuelle sur la migration collective des cellules en fournissant des informations mécaniques sur la manière dont se déplacent les cellules non connectées.

Dans un développement normal ou dans des conditions anormales, comme des métastases cancéreuses ou la guérison de blessures, la migration des cellules joue un rôle fondamental. De nombreuses études soulignent le rôle des cellules épithéliales qui forment la peau ou la limite des organes. L'interaction physique, les déchirures ainsi que les poussées et les tractions entre ces cellules coordonnent la migration des cellules. Toutefois, des preuves récentes indiquent que les cellules mésenchymateuses mal connectées subissent également une migration collective. Pour comprendre le mécanisme sous-jacent à ce phénomène, les scientifiques du projet MESENCHYMAL COLL MOT (Physical forces involved in collective migration of mesenchymal versus epithelial cells), financé par l'UE, ont étudié la migration des cellules de crête neurales (CCN) mésenchymateuses dans le système du modèle animal Xenopus laevis. Au cours du développement de l'embryon des vertébrés, les CCN se différencient sur le côté du tube neural et subissent une transition épithéliale-mésenchymateuse (TEM). Les chercheurs ont utilisé la microscopie temporelle pour observer la migration des CCN dans l'embryon et dans la culture. Ils ont également établi la microscopie par force de traction pour mesurer les forces exercées par les cellules. Pour caractériser les différences entre les cellules épithéliales et mésenchymateuses, ils ont suivi les CCN avant et après la TEM. Ils ont confirmé qu'avant la TEM, les CCN se comportaient comme des cellules épithéliales alors qu'après la TEM, elles se comportaient comme des cellules mésenchymateuses. Ils ont en outre observé que lorsque des cellules mésenchymateuses rencontraient d'autres cellules, leurs protrusions étaient inhibées et les cellules s'éloignaient. Ce phénomène, connu comme l'inhibition par contact de locomotion (ICL), a été décrit pour divers types de cellule. Même si l'ICL était nécessaire pour la migration collective mésenchymateuse, il était insuffisant pour expliquer tout le phénomène. Les scientifiques ont observé que la migration nécessitait une co-attraction, la sécrétion d'une substance diffusible ainsi que la molécule inhibitrice Versican, qui améliore le mouvement directionnel collectif des cellules. Ensemble, les découvertes de l'étude MESENCHYMAL COLL MOT ont apporté de nouvelles informations sur un phénomène biologique fondamental. Les informations ont d'autres implications pour la biologie du cancer car elles aident à comprendre les propriétés métastatiques des cellules cancéreuses.

Mots‑clés

Forces physiques, migration des cellules, cancer, cellules de la crête neurale, transition épithéliale mésenchymateuse

Découvrir d’autres articles du même domaine d’application