Skip to main content
Aller à la page d’accueil de la Commission européenne (s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS

Article Category

Contenu archivé le 2023-01-01

Article available in the following languages:

Projet d'agence sur les maladies infectieuses: les experts divisés quant à la forme

Les experts européens sont divisés sur la forme à donner à l'agence sur les maladies infectieuses récemment proposée, selon un rapport émanant de BioMedNet News. Le débat fait suite à une annonce du Commissaire européen à la Santé et à la Protection des consommateurs, David B...

Les experts européens sont divisés sur la forme à donner à l'agence sur les maladies infectieuses récemment proposée, selon un rapport émanant de BioMedNet News. Le débat fait suite à une annonce du Commissaire européen à la Santé et à la Protection des consommateurs, David Byrne, selon laquelle la Commission envisage la mise en place d'un centre européen sur les maladies contagieuses d'ici 2005. Les spécialistes divergent sur la forme à donner à l'agence proposée: structure évoluée et centralisée ou extension d'un institut existant qui se contenterait de coordonner un réseau d'experts nationaux? S'exprimant lors d'une manifestation sur la microbiologie clinique et les maladies infectieuses à Milan (Italie) en avril, Matthias Niedrig, de l'institut Robert Koch de Berlin, a mis en garde contre le manque de préparation de l'Europe à des attaques bioterroristes. "Les instituts nationaux ont l'expérience nécessaire mais il nous faut davantage de ressources, notamment dans le domaine du diagnostic", a-t-il déclaré. M. Niedrig, qui n'est pas favorable à la création d'une structure centralisée prenant modèle sur le CDC (Centre for disease control and prevention - Centre de contrôle et de prévention des maladies) américain d'Atlanta, déclare que l'Europe devrait être en mesure de fournir une réponse de style CDC. Un financement permanent et une meilleure coordination sont nécessaires pour y parvenir, déclare-t-il. Michel Tybayrenc, représentant les laboratoires français de recherche, soutient néanmoins qu'un système décentralisé comporte de nombreuses faiblesses inhérentes. Il estime qu'une structure évoluée se traduirait par "la possibilité de partager de nombreuses compétences et d'épargner de nombreux efforts". Julius Weinberg, médecin en santé publique à la City University de Londres, a déclaré que l'approche en réseau avait fait ses preuves par le passé. "Nombre de réseaux européens ont montré qu'en combinant les données issues d'une multitude de pays différents, ils pouvaient détecter des événements qui n'auraient pu l'être autrement", a-t-il affirmé.

Articles connexes

Mon livret 0 0