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Contenu archivé le 2023-01-01

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Des recherches britanniques suscitent des craintes à propos des organismes génétiquement modifiés

De nouvelles recherches menées par l'université britannique de Newcastle ont montré que les gènes génétiquement modifiés (GM) pouvaient se retrouver dans des bactéries intestinales humaines; c'est la première fois qu'une telle possibilité est prouvée. Les conséquences pourra...

De nouvelles recherches menées par l'université britannique de Newcastle ont montré que les gènes génétiquement modifiés (GM) pouvaient se retrouver dans des bactéries intestinales humaines; c'est la première fois qu'une telle possibilité est prouvée. Les conséquences pourraient être importantes, car de nombreuses céréales GM intègrent des gènes marqueurs les rendant résistantes aux antibiotiques courants, qui pourraient donc avoir un effet faible ou amoindri sur les individus qui ont consommé ces produits GM. Les réactions à ces recherches ont été diverses. Alors que l'agence britannique de normalisation alimentaire, organisme commanditaire des travaux, insistait sur le fait que "la probabilité de fixation d'ADN fonctionnel par des bactéries de l'intestin humain ou animal est extrêmement faible", le groupe de défense de l'environnement Les amis de la Terre a qualifié les résultats de "dynamite". Il a aussi appelé à l'arrêt immédiat de l'utilisation des gènes marqueurs dans les céréales GM. Ces recherches ont constitué le premier essai d'aliments GM sur des êtres humains. Elles ont comparé les résultats de deux groupes consommant un repas GM, le premier groupe ayant en commun d'avoir une poche pour colostomie et le second groupe ayant un estomac complet. Elles ont constaté qu'une proportion relativement grande d'ADN génétiquement modifié survivait au passage au travers de l'intestin grêle des individus du groupe à poche pour colostomie, ce qui n'était pas le cas dans l'autre groupe. Elles ont aussi conclu que près de la moitié des échantillons de selles fournis par le groupe des individus à poche pour colostomie présentait des bactéries ayant fixé à très faibles doses le gène résistant aux herbicides présent dans l'alimentation GM.

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