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La coordination de la recherche ne se fera pas sans courage politique, a-t-on entendu à la conférence de lancement du 6ème PCRD

Une bonne dose de courage est indispensable chez les politiques pour que la recherche soit réellement coordonnée au niveau européen, a déclaré Hans-Olaf Henkel, Président de l'Association Leibniz, en Allemagne, dans son discours d'ouverture de la conférence de lancement du Six...

Une bonne dose de courage est indispensable chez les politiques pour que la recherche soit réellement coordonnée au niveau européen, a déclaré Hans-Olaf Henkel, Président de l'Association Leibniz, en Allemagne, dans son discours d'ouverture de la conférence de lancement du Sixième programme-cadre (6ème PCRD), le 11 novembre. "Bien que nous acceptions la nécessité d'une intégration de la recherche européenne, nous sommes également conscients des problèmes. La coordination à l'échelon européen exige de lourdes décisions, qui doivent être expliquées à l'électorat à l'échelon régional. Les politiques doivent faire preuve d'un grand courage", a-t-il affirmé. M. Henkel a ajouté que les dirigeants européens s'étaient relativement bien débrouillés jusqu'à présent. Le Conseil européen mérite à ses yeux le respect "pour avoir donné un départ aussi encourageant". M. Henkel faisait allusion dans ces propos non seulement au caractère novateur du Sixième programme-cadre, mais également à la décision arrêtée au Conseil de Barcelone, en mars 2002, visant à accroître les dépenses de recherche à trois pour cent du PIB d'ici 2010. Dans son allocution liminaire, le Premier ministre belge Guy Verhofstadt a mis en exergue l'importance de cet objectif, estimant que l'Europe sera seulement en mesure de soutenir la concurrence des Etats-Unis et du Japon lorsque les dépenses de recherche auront atteint ce palier. "C'est seulement alors que nous pourrons exécuter les recherches nécessaires pour le 21ème siècle", a-t-il indiqué. Soulignant l'importance des sciences et des technologies pour la croissance économique, M. Verhofstadt a aussi mentionné que ce secteur crée entre 25 et 50 pour cent de la croissance économique. Comment la recherche européenne doit-elle être renforcée? "Les gouvernements doivent agir selon leurs discours, respecter leurs promesses et placer leurs ressources conformément à leurs paroles", a proclamé M. Henkel. Il existe des modèles, a-t-il poursuivi, tels que la Suède et la Finlande, qui consacrent d'ores et déjà plus de trois pour cent de leur PIB à la recherche. Philippe Busquin, Commissaire européen en charge de la Recherche, a épinglé le défi auquel sont confrontés certains Etats membres et les pays candidats pour augmenter leurs dépenses de recherche à cette hauteur, mais noté que ce chiffre "a une valeur d'objectif pour encourager chacun à progresser". M. Henkel a relevé que les nouveaux instruments instaurés par le 6ème PCRD rendent le programme plus politique que ses prédécesseurs en ce que des fonds sont réservés pour combler les lacunes de la recherche européenne. Il a toutefois émis le voeu que "nous ne tombions pas dans la politisation de la recherche", et tout en admettant que le 6ème PCRD est un "tournant" et un "instrument de transition", il s'est demandé si le 6ème PCRD n'était pas en réalité trop ambitieux et ne nécessitait pas une période transitoire plus longue. Cependant, "nous n'avons d'autre choix que de réussir. Les enjeux de la société actuelle ne peuvent être résolus que par les avancées des sciences et des technologies", a remarqué M. Henkel. M. Henkel a en outre déclaré à l'attention des gouvernements nationaux que "la recherche ne doit plus être considérée comme un sujet de prestige national". Il a toutefois souligné que le concept de concurrence conservait une importance primordiale. "La concurrence doit rester le premier principe de la recherche", a-t-il précisé. Et de conclure, "c'est par la concurrence qu'on devient concurrentiel".

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