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Contenu archivé le 2023-01-01

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Evaluation par les industriels de la faisabilité de l'objectif des trois pour cent pour les dépenses de R&D

"Les investissements dans la R&D ne sont pas un but en soi - ce sont les vecteurs qui nous permettront de disposer de l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique d'ici 2010," telle est la conclusion de la Table ronde des Industriels européens (ERT) d...

"Les investissements dans la R&D ne sont pas un but en soi - ce sont les vecteurs qui nous permettront de disposer de l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique d'ici 2010," telle est la conclusion de la Table ronde des Industriels européens (ERT) dans un rapport sur l'objectif de l'UE de porter les investissements en matière de recherche à trois pour cent d'ici 2010. Les membres de l'ERT, qui comptent pour plus de 13 pour cent des dépenses totales de recherche et développement (R&D), envisagent de transférer une part croissante de la R&D en dehors de l'Europe car ils estiment que les conditions d'investissements ne sont pas intéressantes dans l'UE. Une enquête parmi les membres de l'ERT a montré que la majorité d'entre eux ont l'intention de maintenir ou d'augmenter, mais seulement légèrement, le niveau actuel de leurs investissements en R&D en Europe. Si l'on assiste à la même tendance dans les autres sociétés et si le PIB continue également à croître, alors les dépenses européennes privées de R&D, en tant que pourcentage du PIB, diminueront. Cette nouvelle sera sans aucun doute décevante pour le Commissaire européen en charge de la Recherche, Philippe Busquin, qui avait lancé la proposition de l'objectif des trois pour cent. Toutefois, la conclusion mentionnant que cet objectif est un moyen qui permettra d'améliorer la compétitivité correspond à la position du Commissaire. Celui-ci a en effet souvent affirmé que si certains pays ne parviendront probablement pas à atteindre l'objectif des trois pour cent, le fait d'avoir un objectif encourage les gouvernements à agir. Les entreprises membres de l'ERT envisagent néanmoins d'augmenter leurs investissements en R&D en dehors de l'Europe. Pour eux, les facteurs qui rendent l'Europe "non attractive" sont les ressources humaines et les infrastructures, les mesures d'incitation financière et l'ensemble de la législation et des réglementations. Afin d'y remédier, l'ERT a présenté un certain nombre de propositions, telles que des investissements dans des centres d'excellence, une augmentation des dépenses publiques en matière de R&D et une amélioration de la législation relative aux droits de la propriété intellectuelle. Pour l'ERT, il faudrait développer des centres d'excellence de R&D dans des domaines industriels clés tels que les technologies de l'information et de la communication. Dans cette optique, les politiques de l'éducation et les priorités en la matière devraient être réformées, les restrictions à l'immigration allégées pour ceux qui ont les compétences requises pour travailler dans ces centres et il faudrait également promouvoir l'intérêt d'une carrière scientifique en supprimant les biais culturels. L'ERT appelle également à la promotion des partenariats publics/privés par l'attribution de certaines formes de récompenses et à une mobilité facilitée entre organismes publics et privés. Les membres de l'ERT demandent plus d'investissements publics en R&D afin d'encourager les dépenses privées de R&D. Les entreprises membres de l'ERT pensent qu'en comparaison avec les Etats-Unis, l'Europe est entravée par une réglementation plus stricte sur les aides. L'ERT a également conclu que les entreprises ont besoin de règles plus claires et plus sûres, et d'une recherche encadrée dans des domaines clés pour la compétitivité future, notamment dans le domaine des organismes génétiquement modifiés (OGM). Pour l'ERT, la réponse passe par l'amélioration des droits de la propriété intellectuelle, l'accord sur un brevet européen et une réduction des contraintes réglementaires.

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