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Le Secrétaire d'Etat allemand demande à ses compatriotes de participer en nombre au 6ème PCRD

Le Secrétaire d'Etat parlementaire auprès du ministère allemand de l'Education et de la Recherche, Christoph Matschie, a appelé les scientifiques de son pays à participer en nombre au Sixième programme-cadre (6ème PCRD) et a demandé aux Etats membres de faire en sorte que les ...

Le Secrétaire d'Etat parlementaire auprès du ministère allemand de l'Education et de la Recherche, Christoph Matschie, a appelé les scientifiques de son pays à participer en nombre au Sixième programme-cadre (6ème PCRD) et a demandé aux Etats membres de faire en sorte que les conditions pour la recherche et l'innovation soient optimales chez eux. Lors d'un séminaire d'informations sur le 6ème PCRD organisé à Hanovre (Allemagne) le 3 février, M. Matschie s'est montré optimiste à propos de la participation de l'Allemagne au 6ème PCRD, faisant remarquer que 15 pour cent des manifestations d'intérêt présentées durant l'été provenaient d'équipes de chercheurs allemands. Il a appelé les scientifiques de son pays à s'assurer que l'intérêt pour le programme-cadre actuel sera tout aussi élevé. Il a fait référence au 6ème PCRD comme à un "moteur" pour l'innovation économique et sociale. "Servez-vous de cette plate-forme, faites vôtre le programme-cadre. Allez à Bruxelles. Garantissez à l'Allemagne une forte participation avec des propositions de projets de premier ordre. La recherche européenne vaut bien que des scientifiques de notre pays se rassemblent pour relever de nouveaux défis," a-t-il déclaré. M. Matschie a fait l'éloge du Commissaire européen en charge de la Recherche, Philippe Busquin, pour avoir sensibilisé le public à la recherche grâce au concept de l'Espace européen de la Recherche et à l'objectif de l'UE de faire passer les dépenses consacrées à la recherche à trois pour cent du PIB. Pour ce qui est des trois pour cent, M. Matschie a promis qu'en ces temps difficiles pour les finances publiques, cet objectif ne serait pas perdu de vue. Il a également souligné les progrès réalisés dans ce domaine par l'Allemagne qui a porté son budget Recherche à 2,5 pour cent du PIB, les deux tiers provenant du secteur privé. M. Matschie a souhaité que les autres pays de l'UE accordent tout autant d'importance à la recherche. "Ce n'est que lorsque chacun aura fait de la recherche une priorité dans son pays que l'on parviendra à faire de même en Europe." Il a expliqué à l'assistance que les pays d'Europe devaient rester unis afin de pouvoir concurrencer le reste du monde mais qu'ils ne pouvaient attendre des conditions favorables ni des changements structuraux permettant d'effectuer la recherche au niveau européen. "Chaque Etat membre doit tout d'abord chercher à créer des conditions de recherche intéressantes, offrir des possibilités de formation de qualité afin d'attirer les scientifiques. Je suis convaincu que nous coopérerons d'autant mieux et deviendrons d'autant plus forts si chaque Etat membre de l'UE est fort," a indiqué M. Matschie. Il reste encore beaucoup à faire, tel est le message sur lequel a insisté M. Matschie qui a souligné la nécessité de créer des conditions-cadres favorables à l'innovation permettant de transposer plus rapidement les résultats de la recherche dans des produits viables d'un point de vue économique. Un tel cadre requérrait un brevet communautaire, la mise en réseau des instituts de recherche par le biais d'un réseau à grande vitesse d'échange de données, le développement de banques de données communes et une réglementation standardisée pour le contrôle et l'autorisation des organismes génétiquement modifiés.

Pays

Allemagne