Les négociations sur Galileo sont dans l'impasse
Selon les informations fournies par un porte-parole de l'Agence spatiale européenne (ESA) à CORDIS Nouvelles, les négociations sur les contributions financièrds des Etats membres à Galileo, le système européen de navigation par satellite, sont toujours dans l'impasse. Il y a maintenant plus d'un an que les ministres européens des transports ont convenu de débloquer 450 millions d'euros pour le projet au titre de financement communautaire. Il semble cependant plus délicat de trouver un accord sur la contribution de chaque pays membre de l'ESA aux 550 millions d'euros restant à trouver pour compléter le budget. Si l'Italie et l'Allemagne ont réussi à régler leur différend sur le rendement opérationnel de leur participation, l'Espagne souhaite de son côté voir sa contribution financière fixée à dix pour cent minimum du coût total du projet, et refuse aujourd'hui un accord fixant cette contribution à neuf pour cent. Pour Franco Bonacina, porte-parole de l'ESA, s'adressant à CORDIS Nouvelles, le fait que le projet Galileo n'ait pas figuré à l'ordre du jour de la réunion du conseil de l'ESA le 25 avril, à laquelle assistaient des représentants de chaque pays, reflète l'ampleur du blocage. "Tout accord sur les participations financières au programme doit être voté à l'unanimité. Donc, tant que l'Espagne n'aura pas revu sa position, nous resterons bloqués", a déclaré M. Bonacina. Aucune réunion n'est prévue à ce jour pour résoudre le problème. Un report du lancement, initialement prévu pour 2008, apparaissant de plus en plus probable, les responsables de l'ESA ne seront pas les seuls à espérer un compromis surprise.
Pays
Autriche, Belgique, Allemagne, Danemark, Grèce, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Suède, Royaume-Uni