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Conclusion d'un accord sur Galileo

Les membres de l'Agence spatiale européenne (ESA) sont parvenus à un accord sur les contributions financières à Galileo, le système européen de navigation par satellite, qui ouvre la voie au lancement officiel du projet. L'approbation de la création de l'entreprise commune, q...

Les membres de l'Agence spatiale européenne (ESA) sont parvenus à un accord sur les contributions financières à Galileo, le système européen de navigation par satellite, qui ouvre la voie au lancement officiel du projet. L'approbation de la création de l'entreprise commune, qui devait être signée par l'ESA et l'UE, avait été retardée parce que les pays membres de l'ESA ne trouvaient pas d'accord sur la répartition de leurs contributions financières. Les pays qui consentent les plus grands investissements dans le projet bénéficieront de retombées supérieures en termes de contrats, et les gouvernements étaient donc confrontés à la situation inhabituelle de souhaiter fournir davantage de fonds que ne pouvaient l'accepter leurs partenaires au sein de l'ESA. L'accord sera finalisé lors du conseil ministériel de l'ESA, le 27 mai, et des précisions devraient se distinguer peu après. "C'est une date historique pour l'Europe en général et pour sa communauté de l'espace en particulier", a déclaré Antonio Rodotà, Directeur général de l'ESA, à la suite de l'accord. "Conscients de l'importance économique, industrielle et stratégique de la navigation par satellite, nos Etats membres se sont mis d'accord dans l'intérêt commun. (.) Aujourd'hui, Galileo est bel et bien une réalité." L'entreprise commune aura son siège à Bruxelles et sera chargée de la phase de développement et de validation, ainsi que des préparations pour le déploiement et l'exploitation du système. Il s'agira du premier projet exécuté conjointement par l'ESA et l'Union européenne. Edelgard Bulmahn, Présidente du conseil ministériel de l'ESA et ministre allemande de l'Education et de la Recherche, s'est réjouie de cette avancée, qui signifie à ses yeux que "l'Europe a démontré une nouvelle fois sa capacité à se maintenir aux avant-postes de technologies de haut niveau, dans l'optique d'un programme qui sera utile à chacun d'entre nous dans notre vie quotidienne". Mme Bulmahn a également annoncé son intention d'appeler à la restructuration et à la consolidation des lanceurs européens lors de la réunion du 27 mai. La ministre estime en effet que l'industrie aérospatiale européenne doit assumer une responsabilité accrue dans la construction et l'exploitation de lanceurs de telle sorte que, "à long terme, les investissements publics dans la recherche soient uniquement consacrés au développement de nouvelles technologies". La consolidation des lanceurs européens doit s'effectuer en attribuant à une seule entreprise le contrat de production de la fusée de lancement Ariane, d'après Mme Bulmahn. "Nous devons mettre en place des structures compétitives sur un marché âprement disputé", a-t-elle affirmé le 26 mai. D'autres thèmes sont inscrits à l'ordre du jour de la réunion: l'ouverture du site de lancement européen de Kourou au lanceur russe Soyouz, les contributions à l'extension de la station spatiale internationale (ISS), et la collaboration entre l'ESA et l'UE.

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