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Attendant impatiemment l'atterrissage sur Mars, l'Europe porte déjà ses regards vers Vénus

Tandis que la sonde européenne Mars Express est en route vers la planète rouge, on envisage déjà une mise en orbite autour d'une autre planète. Un accord signé le 17 juin entre l'Agence spatiale européenne (ESA) et la société russo-européenne Starsem aboutira au lancement de V...

Tandis que la sonde européenne Mars Express est en route vers la planète rouge, on envisage déjà une mise en orbite autour d'une autre planète. Un accord signé le 17 juin entre l'Agence spatiale européenne (ESA) et la société russo-européenne Starsem aboutira au lancement de Venus Express en novembre 2005. Le lanceur russe Soyouz enverra la sonde Venus Express dans l'espace depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. Comme pour Mars Express, la navette spatiale utilisera la télédétection pour transmettre des données sur l'atmosphère, la surface et le sous-sol jusqu'à cinq kilomètres de profondeur. Dans l'intervalle, tous les regards seront tournés vers la première tentative européenne d'explorer une autre planète. Tandis que Mars Express se mettra en orbite autour de la planète, Beagle 2 sera éjecté de Mars Express et sera le premier objet à toucher Mars après l'atterrissage des deux sondes de la NASA dans les années 70. A l'origine, Mars Express ne devait pas transporter d'atterrisseur, a expliqué le 17 juin David Southwood, directeur des sciences à l'ESA, mais une fois Beagle 2 construit, il était normal qu'il fasse le voyage sur le vaisseau de l'ESA. "Observer Mars est une chose, en explorer et sonder le sol réellement en est une autre," a déclaré M. Southwood. Beagle 2, qui devrait atterrir le jour de Noël, creusera sous la surface, remplira un containeur d'échantillons rocheux puis les chauffera afin de voir ce qu'il advient. On espère que l'expédition fournira également des informations sur l'histoire de Mars. On pense qu'il y a déjà eu de l'eau sur la planète ainsi qu'une atmosphère. Ces conditions auraient, en théorie, permis à certaines formes de vie d'exister. "Dans le système solaire, il y a seulement un ou deux endroits où la vie pourrait avoir existé. Après la Terre, Mars est le deuxième lieu le plus propice," a commenté M. Southwood. Ce qui inquiète les scientifiques, c'est le fait que la planète ait perdu son atmosphère. Certains estiment qu'une collision pourrait en être la cause car Mars présente sur un côté une large entaille. "Cela me préoccupe énormément", a indiqué M. Southwood, ajoutant toutefois qu'envisager la possibilité d'une vie passée sur Mars et les raisons de son extinction étaient futiles: "Il est inutile que je me perde en conjectures, ce que nous devons faire au cours de cette mission est décoder les preuves," a-t-il spécifié. Faire atterrir un robot sur Mars n'est pourtant pas chose facile. Mars Express enverra Beagle 2 vers la planète, puis il s'écoulera deux jours avant que les scientifiques sachent si l'atterrissage a été réussi. Le robot devrait atterrir sur ses airbags et ensuite commencer à émettre un signal. Mars Express devra alors être positionné convenablement de façon à recevoir le signal. M. Southwood a avoué qu'il serait "très nerveux" durant cette période. "L'exploration de Mars est une histoire particulièrement noire, a-t-il affirmé. Nous avons tout fait pour nous assurer que le robot atterrisse mais je me sentirai beaucoup mieux le 1er janvier!"

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