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Contenu archivé le 2023-01-13

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Le risque de collision entre un grand astéroïde et la Terre est surestimé, d'après des chercheurs européens

De nouvelles recherches menées par des scientifiques au Royaume-Uni et en Russie ont fait apparaître que le risque de catastrophe causée par la chute d'un grand météorite sur la Terre est sensiblement moindre qu'on ne le pensait jusqu'à présent. Au terme de leur étude, Philip...

De nouvelles recherches menées par des scientifiques au Royaume-Uni et en Russie ont fait apparaître que le risque de catastrophe causée par la chute d'un grand météorite sur la Terre est sensiblement moindre qu'on ne le pensait jusqu'à présent. Au terme de leur étude, Philip Bland, de l'Imperial College de Londres, et Natalia Artemieva, de l'Institut de dynamique de la géosphère de Moscou, ont réduit la fréquence probable d'impacts graves d'un facteur de 50 par rapport aux estimations antérieures. D'après les chercheurs, un objet d'une taille supérieure à 220 mètres est susceptible de heurter la planète tous les 170.000 ans environ, alors que l'on tablait auparavant sur un intervalle de 3.000 à 4.000 ans. L'on ignore toutefois encore si le risque global, pour la Terre, de collision avec un météorite peut être sensiblement allégé à la lumière de ces nouvelles recherches. Philip Bland et Natalia Artemieva avertissent en effet que les chocs dus aux pluies de fragments résultant de collisions antérieures pourraient produire un effet tout aussi destructeur. Il semble que le degré du risque que soulèvent ces amoncellements de débris galactiques dépende de leur composition. Les astéroïdes rocheux, qui représentent quelque 93 pour cent de l'ensemble des objets dits proches de la Terre, ont les plus grandes probabilités de se désintégrer entièrement dans notre atmosphère. Les autres objets sont toutefois principalement composés de fer et pourraient engendrer des dégâts nettement plus importants s'ils percutent la surface de la planète. Bien que ces recherches récentes offrent l'espoir que nous échapperons au sort qu'ont connu les dinosaures il y a plus de 60 millions d'années, d'aucuns, notamment à l'Agence spatiale européenne, ne laissent rien au hasard et étudient actuellement des techniques permettant de protéger la Terre de futurs impacts éventuels.

Pays

Russie, Royaume-Uni

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