La Suède, l'Irlande et la France comptent le plus grand nombre de diplômés en science et ingénierie, selon une étude Eurostat
Selon les nouvelles statistiques d'Eurostat pour l'UE en 2001, 26 pour cent des deux millions de nouveaux diplômés universitaires ont étudié les sciences et/ou l'ingénierie. Cette proportion dépasse même les 30 pour cent en Suède, en Irlande et en France. A titre de comparaison, 13 pour cent - en moyenne - des 630 000 étudiants universitaires sortis en 2001 dans les dix pays en phase d'adhésion sont titulaires d'un diplôme en science ou en ingénierie, les pourcentages les plus élevés ayant été enregistrés en Slovaquie, en Lituanie et en République tchèque. Tant dans l'UE que dans les pays en phase d'adhésion, les études d'ingénierie remportent plus de succès que les études scientifiques, avec toutefois une exception notable au Royaume-Uni et en Irlande. Dans l'UE, 11 pour cent des diplômes décernés en 2001 sanctionnent des études en sciences et 15 pour cent des études d'ingénierie, fabrication et construction. Les statistiques pour les pays en phase d'adhésion s'établissent à quatre et neuf pour cent respectivement. Il apparaît également, à la lecture du rapport, que malgré leur supériorité numérique dans l'enseignement post-secondaire de tous les pays objet de l'étude, les femmes restent sous-représentées dans les sciences et l'ingénierie. Tel n'est toutefois pas le cas au Portugal, en Italie, en Pologne, en Lettonie et en Lituanie où, en 2001, la proportion des femmes dans ces secteurs oscillait entre 52 et 59 pour cent. L'étude a également démontré que la proportion de femmes diplômées dans les pays en phase d'adhésion est supérieure à celle enregistrée dans l'UE et ce, tant pour les sciences (48 pour cent contre 41) que pour l'ingénierie (26 pour cent contre 21).