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Le président de la Fraunhofer Gesellschaft présente les conclusions préliminaires de l'évaluation à mi-parcours des instruments du 6ème PCRD

À la veille de la présentation du premier projet de rapport évaluant les nouveaux instruments du sixième programme-cadre (6ème PCRD), Hans-Jörg Bullinger, président de la Fraunhofer Gesellschaft et les membres du panel de haut niveau en charge de l'évaluation ont présenté un c...

À la veille de la présentation du premier projet de rapport évaluant les nouveaux instruments du sixième programme-cadre (6ème PCRD), Hans-Jörg Bullinger, président de la Fraunhofer Gesellschaft et les membres du panel de haut niveau en charge de l'évaluation ont présenté un certain nombre de conclusions préliminaires. S'il faut se féliciter du nombre élevé de propositions, de même que de l'unanimité autour des nouveaux instruments et de leurs objectifs d'intégration, le professeur Bullinger a précisé que la clarté, la gestion de projet et la transparence étaient autant de thèmes qui nécessitaient une analyse plus approfondie. "Le nombre de propositions soumises témoigne de l'attractivité du programme, notamment de la section TSI (technologies de la société de l'information)", a déclaré le professeur Bullinger. Concernant les soumissionnaires qui n'ont pas bénéficié d'un financement, il a posé la question suivante: "Avons-nous suffisamment précisé ce que nous voulions?". Également présent à la présentation, Richard Escritt, directeur à la DG Recherche de la Commission, a répondu à cette observation en affirmant que "la différence entre le nombre de propositions soumises et le nombre de propositions acceptées n'est pas aussi spectaculaire qu'il n'y paraît à première vue." Le taux d'admission des propositions satisfaisant à tous les critères oscille entre 33 et 50%. M. Escritt a également répondu à une autre critique formulée par le professeur Bullinger, concernant cette fois le budget consacré à la gestion de projet, qui est fixé à 7% du budget total d'un projet. Le professeur Bullinger a estimé que ce montant était insuffisant pour gérer un consortium de grande taille, ce à quoi M. Escritt a répondu que ces 7% ne constituent pas un plafond absolu pour les coûts encourus puisque ce chiffre ne concerne que la gestion du consortium. D'autres frais de gestion sont couverts dans le cadre d'autres activités. Le professeur Bullinger a également souligné les difficultés rencontrées par certaines universités en matière de gestion de projet en raison de leur manque d'aptitudes dans ce domaine. Le principal problème de compréhension concerne le concept de réseau d'excellence, a déclaré le professeur Bullinger. On ne sait toujours pas précisément si ce type de réseau doit être constitué en fonction de critères politiques, c'est-à-dire en couvrant l'ensemble de l'Europe, ou si le concept signifie que seules les organisations faisant réellement preuve d'excellence peuvent être intégrées au réseau, a-t-il ajouté. "L'excellence est entravée par des considérations liées à la politique de cohésion. Si un réseau d'excellence entend être ce qu'il doit être, il doit vraiment se fonder sur l'excellence", a-t-il expliqué. Tout en se félicitant des nouveaux instruments en tant qu'outils encourageant véritablement l'intégration et la collaboration, le professeur Bullinger s'est demandé si des consortiums aussi vastes servaient vraiment les objectifs poursuivis, à savoir accroître la souplesse et réduire la bureaucratie. Il a ajouté qu'étant donné le nombre élevé de partenaires participant à chaque projet, les fonds communautaires octroyés à chaque partenaire sont souvent faibles. Pour le reste du 6ème PCRD, le professeur Bullinger a proposé que la Commission fournisse des informations plus spécifiques sur les exigences applicables aux propositions de projet et qu'elle conserve les instruments financiers traditionnels en plus des nouveaux instruments, les "réseaux d'excellence et les projets intégrés ne convenant pas à tous les secteurs prioritaires." Sur le plan budgétaire, il a proposé que davantage soit consacré à la gestion de projet et que la réduction du budget demandé opérée au stade de sélection du projet soit plus mesurée. Dans l'optique du septième programme-cadre (7ème PCRD), le professeur Bullinger a appelé la Commission à conserver les programmes-cadres au titre d'instruments clés de l'aide à la recherche européenne, mais a sollicité un financement accru des secteurs essentiels. Il a également souligné la nécessité de maintenir la continuité et la diversité concernant les instruments financiers. Le professeur Bullinger s'est dit sceptique concernant les appels en faveur d'une nouvelle initiative de financement pour la recherche fondamentale, et a appelé la Commission à ne pas opérer de distinction entre la recherche fondamentale et la recherche appliquée. "Il n'y a pas de différence, il s'agit seulement d'une question de perspective dans le temps", a-t-il déclaré. "Vous avez des projets de recherche qui produiront des résultats après 20 ans, d'autres après cinq ans. Vous avez également des projets de recherche dont on ne peut dire à l'heure actuelle quand les résultats seront disponibles. Ces résultats seront pourtant disponibles." Le député européen allemand Ralph Linkohr, auteur d'un rapport plaidant pour une augmentation du budget de la recherche à 30 milliards d'euros pour le 7ème PCRD, s'est félicité de la présentation du professeur Bullinger et a appelé à un changement de mentalité à propos de la recherche fondamentale au sein de la Commission. Concernant les objectifs de Lisbonne et de Barcelone, qui visent à faire de l'Europe l'économie la plus compétitive au monde et à accroître les fonds pour la recherche à 3% du PIB, M. Linkohr a déclaré: "La Commission aura toujours un problème tant qu'elle adoptera une approche comptable." Il a appelé à une réorientation de la recherche axée sur les budgets vers une recherche fondée sur les résultats. Le second projet de rapport de l'évaluation à mi-parcours des nouveaux instruments sera disponible au mois de mai, tandis que les conclusions finales seront présentées un mois plus tard.

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