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Un pas supplémentaire vers la concrétisation du système mondial de surveillance de la Terre

Réunis le 25 avril dernier à Tokyo (Japon), les représentants de 47 pays et plus de 20 organisations internationales ont fait un pas supplémentaire vers l'adoption d'un programme de travail mondial de dix ans portant sur l'observation coordonnée de la Terre en approuvant un pr...

Réunis le 25 avril dernier à Tokyo (Japon), les représentants de 47 pays et plus de 20 organisations internationales ont fait un pas supplémentaire vers l'adoption d'un programme de travail mondial de dix ans portant sur l'observation coordonnée de la Terre en approuvant un projet de plan de mise en oeuvre. Le réseau de surveillance proposé, baptisé Système des systèmes d'observation globale de la Terre (GEOSS), fournira des données liées à l'environnement qui seront utilisées à des fins scientifiques et humanitaires. Tant les pays développés que les pays en voie de développement auront accès à l'ensemble des données recueillies par le réseau. Les représentants européens de GEOSS comptent 14 États membres (dont Chypre), la Norvège, la Suisse et la Commission européenne. La contribution technique de l'Europe au réseau se traduit par l'initiative Surveillance globale de l'environnement et de la sécurité (GMES), gérée conjointement par la Commission et l'Agence spatiale européenne (ASE). José Achache, directeur des Programmes d'observation de la Terre de l'ASE, a déclaré: "La garantie du projet de plan de mise en oeuvre marque une avancée décisive vers la concrétisation de l'idée de GEOSS. Tous les participants européens s'accordaient à soutenir GMES en tant que composant européen". L'initiative GMES devrait être opérationnelle d'ici 2008, après préparation des composants nécessaires entre 2004 et 2006 au titre du 6e programme-cadre (6e PC). Le projet a également été inclus dans la liste de projets "Quick Start" de l'initiative pour la croissance de la Commission, qui peut contribuer à garantir un financement de la part de la Banque européenne d'investissement (BEI). L'objectif principal de GEOSS est d'optimiser l'efficacité et la rentabilité des activités d'observation de la Terre. Cela passe par la minimisation des lacunes de données, la création de capacités et l'échange rapide et minutieux d'informations. La connaissance accrue de l'environnement qu'apporterait un tel système représenterait une ressource essentielle pour les décideurs du monde entier. Le projet de plan de mise en oeuvre a été approuvé par les ministres et d'autres représentants des partenaires de GEOSS, au terme d'un sommet de deux jours du Groupe des Observations de la terre (GEO) à Tokyo destiné à en finaliser le contenu. Cette réunion s'appuie sur le travail des précédents sommets du GEO, qui se sont tenus à Baveno, en Italie, et à Cape Town, en Afrique du Sud. "Nous avons le sentiment que le sommet a apporté une contribution importante", a déclaré M. Achache. "Cela va au-delà de l'amélioration des prévisions météorologiques et de l'étude des changements climatiques. GEOSS sera un outil de gestion de la planète, une ressource permettant un développement plus efficace et un moyen de prévention des catastrophes". À partir du projet de plan de mise en oeuvre, un travail complémentaire sera effectué par cinq sous-groupes de GEOSS. Ils seront chargés de l'architecture, de la création de capacités, de l'utilisation de données, des contraintes utilisateurs et de la coopération internationale. L'ASE co-préside le sous-groupe en charge de l'architecture. Le plan finalisé de mise en oeuvre en dix ans devrait être soumis à l'approbation des ministres lors du Sommet de l'observation de la Terre qui se tiendra à Bruxelles en février prochain.