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Les entreprises de l'UE s'efforcent de s'adapter au système d'échange de droits d'émission

Une étude paneuropéenne révèle que la moitié des principales entreprises européennes ne sont pas encore à même de se conformer aux dispositions du système européen d'échange des droits d'émission, dont la date d'entrée en vigueur est fixée au 1er janvier 2005. L'étude, menée ...

Une étude paneuropéenne révèle que la moitié des principales entreprises européennes ne sont pas encore à même de se conformer aux dispositions du système européen d'échange des droits d'émission, dont la date d'entrée en vigueur est fixée au 1er janvier 2005. L'étude, menée par LogicaCMG au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Belgique, en Espagne et en France, portait sur un échantillon de 250 cadres supérieurs, issus d'entreprises couvrant les secteurs de la production d'énergie, des raffineries, du ciment et de l'acier, du papier et de la pâte à papier, de l'industrie lourde et de l'automobile. Le système d'échange des droits d'émission imposera des objectifs aux entreprises de ces secteurs afin qu'elles réduisent leurs émissions de CO2. Elles pourront soit réduire leurs émissions soit racheter des droits supplémentaires. Le rapport s'adresse aux entreprises qui ne seraient pas préparées, les mettant en garde contre les lourdes amendes qu'elles pourraient encourir. En effet, la tonne d'émissions de CO2 non autorisées correspondant à une amende de 40 euros, les peines infligées aux grands producteurs de gaz à effet de serre pourraient atteindre plusieurs centaines de millions d'euros. "La date d'entrée en vigueur étant fixée au 1er janvier 2005, seule la moitié des entreprises seront prêtes. Elles seront bien moins nombreuses encore dans l'industrie sidérurgique, dans le secteur du papier et de la pâte à papier et celui de l'automobile à pouvoir satisfaire aux exigences du système d'échange des droits d'émission. D'une manière générale, seul un tiers des principales entreprises européennes sont prêtes à l'heure actuelle, ce qui laisse un travail énorme à accomplir pour la plupart des industries durant les prochains mois", précise le rapport. Il ajoute que "à quelques mois seulement de la date d'entrée en vigueur prévue, on constate un manque considérable de connaissances approfondies sur un système aux répercussions si vastes". L'étude annonce également que les entreprises qui n'ont guère progressé en la matière pourraient être confrontées à une réaction négative de la part des consommateurs. En effet, un consommateur sur trois se déclare prêt à changer de marque pour des raisons environnementales si une entreprise dont il achète régulièrement des biens et des services ne respectait pas les dispositions du système. "Notre étude démontre que tant les consommateurs que l'industrie sont favorables à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et les consommateurs sont prêts à payer un supplément pour des biens et services écologiques", a expliqué Jim Yeats, administrateur délégué du secteur "Energy and Utilities" de LogicaCMG. "Hélas, il est évident que la plupart des entreprises ont peu progressé pour se conformer aux dispositions du système [...] et elles en subiront les conséquences - non seulement d'un point de vue financier, mais elles perdront également un bien moins tangible, quoique plus précieux: la confiance des consommateurs."

Pays

Belgique, Allemagne, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni