Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
CORDIS Web 30th anniversary CORDIS Web 30th anniversary

Article Category

Contenu archivé le 2023-01-20

Article available in the following languages:

Le coordinateur des PCN en France présente sa conception d'un Point de contact européen

Interviewé par CORDIS Nouvelles sur le rôle des points de contact nationaux (PCN) dans le cadre du prochain programme-cadre, Paul Jamet, coordinateur du réseau des PCN en France, a confié que, pour la France, l'avenir résidait dans des points de contact européens. "Dans l'env...

Interviewé par CORDIS Nouvelles sur le rôle des points de contact nationaux (PCN) dans le cadre du prochain programme-cadre, Paul Jamet, coordinateur du réseau des PCN en France, a confié que, pour la France, l'avenir résidait dans des points de contact européens. "Dans l'environnement extrêmement concurrentiel qui est le nôtre, si nous voulons édifier l'espace européen de la recherche [EER], nous devons continuer à étendre nos activités et nos services", a expliqué M.Jamet. Et d'ajouter: "Les PCN doivent être plus proactifs et offrir des services de haute qualité". De plus, a déclaré M.Jamet "nous devons changer nos mentalités. Les PCN ont trop souvent l'impression de concurrencer les PCN d'autres États membres de l'UE. Il est temps d'instaurer une attitude plus collaborative. Nous devons apprendre à penser davantage en termes de coopération." À cet effet, la France, à l'initiative de son ministère des affaires étrangères, développe des contacts avec des PCN de différents pays. De nombreuses réunions bilatérales et trilatérales ont été organisées avec la République tchèque, la Turquie, la Pologne, l'Allemagne et l'Afrique du Sud, entre autres. De plus, la France prévoit d'accroître ses contacts avec les pays d'Europe de l'Est, notamment la Bulgarie et la Roumanie. La France entretient aussi des contacts étroits avec le Bureau de promotion de la coopération scientifique et technologique entre la Chine et l'UE (CECO), dont les membres ont passé six jours à Paris au mois de mai. Les activités des PCN ont changé, a expliqué M.Jamet: "Nous ne pouvons continuer à être des reproducteurs d'informations." Le coordinateur du réseau français est convaincu que les PCN sont les bons acteurs pour construire l'EER, mais qu'ils doivent être encouragés. "À la fin du 5e PCRD [le cinquième programme-cadre], j'ai présenté à la Commission une proposition consistant à évoluer vers un réseau européen de points de contact, basé sur l'exemple du réseau des centres relais innovation (IRC). Je pense que nous devons repenser le rôle des PCN dans l'EER", a confié M.Jamet à CORDIS Nouvelles. Certains IRC sont déjà transnationaux, a souligné M.Jamet. "Nous devrions suivre leur exemple en adaptant leur modèle à nos besoins." La France a en outre avancé l'idée d'une réunion informelle entre PCN pour débattre de cette question. Cette réunion, à laquelle la Commission européenne sera conviée, devrait avoir lieu lors de l'automne prochain. M.Jamet a expliqué que la réunion se déroulera à Prague afin de faciliter la participation des nouveaux États membres. "Il s'agira d'un débat passionnant et stimulant, s'est enthousiasmé M.Jamet car nous inviterons les partisans des deux tendances: les PCN sceptiques et ceux qui sont favorables à l'intensification de la coopération transnationale." Le point de contact européen (PCE) est un projet que M. Jamet prend très à cour. "Aujourd'hui, les PCN sont financés au niveau national et non par la Commission européenne. Nous pourrions envisager une situation dans laquelle la Commission soutiendrait une partie des activités européennes." Comme l'a souligné M.Jamet certains PCN ont plus de moyens que d'autres. Le but serait donc que les pays disposant de plus de ressources et de savoir-faire aident les autres. "Personnellement, je me ferais un grand plaisir d'aider un scientifique étranger qui ne peut être assisté par son PCN en raison d'un manque de moyens", a confié M.Jamet à CORDIS Nouvelles. M.Jamet a insisté sur la nécessité de mettre au point des stratégies à long terme, comme cela se fait en Autriche et aux Pays-Bas. Ces deux pays ont lancé des programmes visant à aider les meilleurs consortiums à demander un financement au titre du 6e PCRD. Le coordinateur du réseau français a également fait part de son impression que CORDIS pouvait faire davantage pour les PCN et a proposé d'intensifier la collaboration: "Nous devons réfléchir ensemble aux nouveaux services que CORDIS peut fournir aux PCN. De nombreuses possibilités existent. De plus, si nous parvenons à concrétiser la mise en route d'un point de contact européen dans le cadre du 7e PCRD, il nous faudra développer une source d'information unique, tâche pour laquelle CORDIS pourrait mettre à profit son savoir-faire. Au sujet du 7e PCRD, M.Jamet a fait remarquer que le débat semblait être lancé chaque fois de plus en plus tôt. Commentant ensuite le rapport Marimon, qui évalue les instruments du 6e PCRD, M.Jamet a souligné qu'il exprimait ses propres opinions et non celles du ministère français. "L'aspect positif de ce rapport, a précisé M.Jamet est qu'il a relancé le débat sur les anciens et les nouveaux instruments. Ses recommandations sont extrêmement stimulantes. Bien que j'ignore si la France les soutient ou non, l'on s'accorde généralement pour dire que poser les questions directement aux scientifiques est une bonne chose. Il est vrai que, somme toute, les scientifiques sont concernés de très près par ces décisions."

Pays

France