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Une étude révèle des taux élevés de piratage des logiciels dans l'UE

En réaction à une étude annonçant que 37 pour cent de l'ensemble des logiciels de gestion utilisés au sein de l'UE sont des copies illicites, la Business Software Alliance (BSA) a invité les gouvernements européens à agir dans certains domaines clés. L'étude, menée par des an...

En réaction à une étude annonçant que 37 pour cent de l'ensemble des logiciels de gestion utilisés au sein de l'UE sont des copies illicites, la Business Software Alliance (BSA) a invité les gouvernements européens à agir dans certains domaines clés. L'étude, menée par des analystes du marché du groupe IDC, a estimé à plus de huit milliards d'euros le coût pour les éditeurs de logiciels. La BSA a répondu au rapport en publiant un plan stratégique en cinq points, qui prévoit notamment: d'encourager le respect de la propriété intellectuelle; de renforcer la confiance au sein de l'industrie pour l'inciter à promouvoir la recherche et le développement (R&D) et à alimenter les investissements et la croissance de l'économie numérique en Europe; de renforcer la sécurité et encourager le développement d'une agence chargée de la sécurité des réseaux et de l'information en Europe; d'encourager la croissance et l'innovation; et de soutenir de meilleures pratiques de gestion des actifs logiciels (SAM) en tant qu'atout commercial fondamental. À leur tour, précise BSA, les gouvernements nationaux doivent transposer la directive européenne relative au respect des droits de propriété intellectuelle et la directive sur les droits d'auteur et également favoriser la mise en place de la gestion numérique des droits (DRM) en Europe. "Ces résultats confirment que le piratage de logiciels demeure un problème majeur au sein de l'Union européenne et, selon IDC, il tend même à s'aggraver", a déclaré BSA dans un communiqué. Beth Scott, Vice-présidente de BSA Europe a ajouté: "Hélas, cela démontre que la région ne parvient pas à capitaliser les bénéfices que même une réduction du piratage des logiciels de dix pour cent pourrait générer d'ici 2006 - à savoir plus de 250000 nouveaux emplois et 18 milliards d'euros de recettes fiscales supplémentaires." Les taux de piratage les plus élevés sont constatés en Grèce, avec 63 pour cent, suivie par la Pologne et la Lituanie (58 pour cent), la Lettonie (57 pour cent) et l'Estonie (54 pour cent). Les taux de piratage sont également élevés en France, en Espagne et en Italie, avec respectivement 44, 45 et 49 pour cent. Les taux les plus faibles sont enregistrés par le Danemark (26 pour cent), suivi par l'Autriche et la Suède (27 pour cent) Expliquant l'incidence du piratage sur les entrepreneurs de logiciels en France, Dominique Pouliquen, président de Realviz, une entreprise clé dans le développement de logiciels graphiques en 3D, a déclaré: "Si le piratage n'existait pas, nous pourrions accroître notre chiffre d'affaires de 30 à 50 pour cent, c'est-à-dire, au minimum, que nous aurions les moyens d'embaucher entre sept et dix nouveaux collaborateurs et que nous disposerions d'argent frais susceptible d'être investi en R&D [recherche et développement]." S'agissant de la Grande-Bretagne, IDC annonce un taux de piratage des logiciels de 29 pour cent, la valeur des logiciels piratés s'élevant à 1,6 milliard d'euros. "Ces chiffres montrent que la vente et l'utilisation de logiciels copiés demeure un défi majeur pour le gouvernement britannique et l'industrie du logiciel et, avec la croissance de l'internet, ce défi semble même se corser", a déclaré Janet Anderson, présidente du groupe parlementaire interpartite sur la protection de la propriété intellectuelle en Grande-Bretagne. "Ce problème étouffe l'innovation dans l'industrie du logiciel. Une diminution du piratage des logiciels profiterait aussi aux citoyens britanniques grâce aux recettes fiscales. Nous nous engageons à collaborer avec l'industrie britannique du logiciel afin de résoudre ce problème par le biais d'une éducation efficace et d'une meilleure législation." S'agissant de la manière de s'attaquer à ce problème, Mme Scott a déclaré: "Notre plan d'action en cinq points ne peut réussir que s'il bénéficie du soutien des gouvernements de l'Union européenne. De réelles améliorations supposent des changements significatifs dans le contexte législatif, d'une part, et le soutien public, à tous les niveaux, en faveur de la propriété intellectuelle et des industries de création, d'autre part." Aussi BSA a-t-elle invité les gouvernements de l'UE à transposer la directive européenne relative au respect des droits de propriété intellectuelle ainsi que la directive sur les droits d'auteur. En outre: "BSA prie instamment les gouvernements d'agir face aux obstacles à la mise en place de la gestion numérique des droits (DRM) dans la région. Les taxes pour rémunération de la copie privée imposées aux supports et aux équipements numériques, ainsi que l'absence d'un régime de licences applicable dans toute la communauté retardent cette solution innovante qui participe à un traitement direct du problème du piratage."

Pays

Autriche, Danemark, Estonie, Grèce, Espagne, France, Italie, Lituanie, Lettonie, Pologne, Suède, Royaume-Uni

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