Skip to main content
Aller à la page d’accueil de la Commission européenne (s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS

Article Category

Contenu archivé le 2023-01-20

Article available in the following languages:

Le budget français prévoit un milliard d'euros supplémentaires pour la recherche

Le ministre français de la recherche, François d'Aubert, a annoncé une série de nouvelles initiatives visant à doper la recherche et l'innovation en France ainsi que l'octroi d'un milliard d'euros supplémentaires pour les financer. "C'est un tournant dans une année cruciale po...

Le ministre français de la recherche, François d'Aubert, a annoncé une série de nouvelles initiatives visant à doper la recherche et l'innovation en France ainsi que l'octroi d'un milliard d'euros supplémentaires pour les financer. "C'est un tournant dans une année cruciale pour notre recherche", a déclaré M. d'Aubert lors de sa présentation du budget 2005 de la recherche. Les mesures proposées sont divisées en trois catégories ou trois "grandes priorités", comme les a qualifiées le ministre: le renforcement de la recherche fondamentale avec l'amélioration de la situation des personnels et des laboratoires; l'accroissement du financement par projets de la recherche française avec la création de l'Agence nationale pour la recherche; et l'amplification des mesures en faveur du couple recherche/innovation. "L'année prochaine, un milliard d'euros supplémentaires de financement public viendront augmenter et dynamiser l'investissement national dans la recherche", a déclaré M. d'Aubert. "Investissement public", oui en effet, encore plus que "dépense", car j'ai la conviction que c'est par un effort soutenu qu'une nation consacre à sa recherche et à sa capacité d'innovation qu'elle se place en position optimale pour faire progresser la connaissance, améliorer sa compétitivité, préparer l'avenir." Le ministre a ajouté que l'augmentation du budget permettrait à la France de respecter l'engagement vis-à-vis de l'objectif de Barcelone consistant à porter les dépenses consacrées à la recherche à trois pour cent du PIB d'ici 2010. Quelque 97 pour cent de cette hausse bénéficiera aux personnels et aux laboratoires des établissements de recherche et des universités. Ils recevront dès lors quatre fois plus de fonds qu'en 2004. Ces fonds devraient permettre aux établissements de couvrir leurs engagements passés, de faire face à des investissements lourds en 2005 (notamment la poursuite de la réalisation du synchrotron "Soleil"), et d'accroître les moyens des laboratoires par rapport à 2004. Le ministre a été contraint d'admettre que l'accroissement des moyens ne règlerait pas à lui seul les problèmes de nombreux laboratoires de recherche, et il a également annoncé la prise de nouvelles mesures visant à supprimer les lourdeurs administratives auxquelles les chercheurs doivent faire face. M. d'Aubert a annoncé qu'il avait présenté au Premier ministre une série de propositions visant à simplifier la vie quotidienne dans les laboratoires et qui, il l'espère, seront décidées d'ici à la fin de l'année. Une partie des fonds destinés aux laboratoires serviront à la création de 200 nouveaux postes de recherche de haut niveau, ce qui devrait renforcer l'attractivité de la France vis-à-vis des chercheurs et enfin d'attirer les meilleurs chercheurs étrangers et de proposer à des chercheurs français expatriés de revenir travailler en France. Une série d'initiatives sera également introduite afin d'assurer un soutien aux jeunes chercheurs. La deuxième priorité est l'augmentation du financement de projets de recherche au travers de la création d'une Agence nationale pour la recherche. Cette agence sera chargée de sélectionner les meilleurs projets dans les thématiques prioritaires du gouvernement. En 2005, ces thématiques porteront principalement sur les sciences de la vie, les sciences et technologies de l'information et de la communication et l'énergie et le développement durable. Elle pourra financer directement des projets de recherche ou déléguer l'exécution d'un programme de recherche à certains établissements de recherche français. M. d'Aubert a annoncé que l'Agence serait opérationnelle le 1er janvier prochain. Plusieurs mesures seront introduites en vue de renforcer le couple recherche/innovation, la troisième et dernière priorité de M. d'Aubert. Les entreprises participant à un projet de recherche et de développement dans l'un des "pôles d"excellence" français bénéficieront d'exonérations d'impôt sur les bénéfices, de taxe professionnelle et de taxe foncière. Certaines de ces exonérations seront de 50 pour cent pour les petites et moyennes entreprises (PME) et de 25 pour cent pour les autres. Un nouveau contrat d'épargne verra également le jour et financera le capital d'amorçage et le capital-risque. M. d'Aubert a qualifié le budget d'"équilibré", tout en soulignant qu'il ne pose que les premiers jalons d'une nouvelle organisation du système de recherche français et que l'avenir dépend de l'ensemble de la communauté de la recherche: "L'accroissement des moyens est un gage donné à la communauté scientifique que la réforme nécessaire de notre système de recherche et d'innovation se fera dans le cadre de moyens en croissance. C'est une chance, mais aussi une responsabilité pour tous."

Pays

France

Mon livret 0 0