Skip to main content
Aller à la page d’accueil de la Commission européenne (s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS

Article Category

Contenu archivé le 2023-01-20

Article available in the following languages:

La Commission répond aux appels relatifs à une nouvelle stratégie pour la société de l'information

À peine deux mois après la publication d'un rapport de la présidence néerlandaise invitant à repenser l'agenda politique de l'Europe pour les technologies de l'information et de la communication (TIC), la Commission a entrepris une première démarche en ce sens en publiant une ...

À peine deux mois après la publication d'un rapport de la présidence néerlandaise invitant à repenser l'agenda politique de l'Europe pour les technologies de l'information et de la communication (TIC), la Commission a entrepris une première démarche en ce sens en publiant une communication sur la stratégie de l'UE pour la société de l'information au-delà de 2005. Dans la préface au rapport, la Commission fait valoir que compte tenu de l'arrivée à terme après 2005 de l'actuel plan d'action eEurope, le moment est venu de faire le point sur ses réalisations, d'évaluer les défis à venir et d'identifier les politiques nécessaires pour les relever. Cette communication, écrit-elle, représente la première étape de ce processus. Dès lentame, le rapport souligne l'importance stratégique des TIC pour l'UE, et en particulier leur contribution à l'atteinte des objectifs de Lisbonne. Il s'agit d'une triple contribution, selon la Commission. Tout d'abord, les TIC sont un secteur important en soi, représentant six pour cent de l'emploi en UE en 2000. Ensuite, les nouvelles technologies sont cruciales pour améliorer la productivité et la compétitivité et près de la moitié de la croissance de la productivité en Europe entre 1995 et 2000 leur est d'ailleurs imputable. Enfin, le rapport cite l'importante contribution des TIC dans le renforcement de la citoyenneté et de la qualité de vie en Europe. Après avoir fait état de la valeur des TIC pour le développement économique et social en Europe, le rapport conclut toutefois que si "plusieurs pays européens se distinguent par l'adoption d'innovations en matière de TIC et les gains qui en découlent [...] il convient d'améliorer sensiblement la performance européenne moyenne s'agissant du potentiel des TIC." Dans ce contexte, la Commission prévoit pour de nombreuses années à venir un besoin en politiques spécifiques aux TIC, particulièrement compte tenu du stade relativement précoce de l'adoption des technologies en Europe, du besoin de stimuler un renforcement des dépenses dans la recherche et de l'existence de questions pressantes sur le plan de la réglementation. Passant au débat relatif au contenu exact de ces politiques spécifiques en matière de TIC, le rapport adopte une approche similaire à celle de la présidence néerlandaise, mais au lieu d'identifier dix "avancées", la Commission recense huit "questions clés pour une société de l'information au-delà de 2005". Malgré la différence de nomenclature, plusieurs de ces "questions" sont toutefois identiques, telles que la reconnaissance des TIC en tant que secteur industriel clé et la garantie de la sécurité et de la fiabilité de l'internet. Contrairement à la présidence néerlandaise, le rapport identifie néanmoins des questions clés pour la prise de décisions à venir. Il reconnaît par exemple que les contenus audiovisuel et multimédia sont deux moteurs du succès des nouvelles technologies en général, et de la large bande en particulier, et déclare que l'UE peut jouer un rôle dynamique en "soutenant les fournisseurs de contenus et en encourageant l'émergence de services innovants." En outre, alors que les TIC sont de plus en plus omniprésents au sein de la société, l'importance de l'égalité d'accès à la technologie et aux services à un coût abordable, la dite "eInclusion", se fait davantage pressante. "L'eInclusion devrait être abordée au niveau national, régional et local [et] les politiques devraient garantir un degré d'alphabétisation numérique pour tous au sein de la société", estime le rapport. "Elles devraient garantir que les technologies sont faciles à utiliser et fournissent un contenu et des services en vue de prévenir l'apparition de nouveaux fossés numériques." La Commission avertit toutefois que ces politiques sont difficilement mises en oeuvre et nécessitent un effort de recherche considérable que le secteur privé ne pourra certainement pas fournir à lui seul. En conclusion, la Commission espère que cette communication déclenchera un processus de réflexion sur la nouvelle vision pour la société de l'information qui sera mise en place d'ici 2006, et s'engage à procéder à une vaste consultation auprès des parties prenantes au cours de l'année prochaine avant de présenter les détails d'un nouvel agenda politique.

Mon livret 0 0